Détails importants que vous devez savoir sur les œstrogènes

Les œstrogènes sont souvent appelés, à tort, « hormones exclusivement féminines », alors qu’ils se trouvent en quantité non négligeable chez les hommes vieillissants. Produits de la puberté à la ménopause par les ovaires, ils sont également secrétés par les glandes surrénales, le foie et les testicules. Mais aussi, tout au long de la vie, et c’est ce qui est le plus troublant, les œstrogènes sont fabriqués à l’intérieur de la graisse abdominale. La graisse du bas du corps et celle autour du ventre représentent une véritable « usine aux œstrogènes », hormones qui vous veulent du mal.

Les œstrogènes, à quoi servent-ils ?

Chez les femmes, les œstrogènes interviennent dans le développement des caractères sexuels (primaires et secondaires). Ils participent à la régulation du cycle menstruel, au désir sexuel, à la répartition des tissus graisseux dans le corps, à la santé des os et à l’hydratation de la peau. Fabriqués en quantité infime chez les hommes, les œstrogènes se relèvent être bénéfiques pour le bon fonctionnement du système nerveux.

Qu’est ce que la dominance œstrogénique ?

La dominance ostrogénique est un déséquilibre hormonal. Une surabondance d’œstrogènes par rapport aux autres hormones telles que la progestérone chez les femmes ou la testostérone chez les hommes, peut être associée à de nombreux troubles de santé, dont pour l’essentiel, des cancers du sein, de l’utérus, de la prostate et des testicules.

Quels sont les manifestations physiques d’une surabondance d’œstrogènes ?

Les femmes affectées par la dominance d’œstrogènes présentent une accumulation importante de graisse au niveau du ventre, des fesses et des cuisses, une sensibilité accrue ou des douleurs inhabituelles des seins, des migraines, des sautes d’humeur et des envies de pleurer sans raison apparente.

Les hommes touchés par l’excès d’hormones féminines se plainent de la force physique réduite, des poignées d’amour, d’un ventre proéminent en forme de pomme, d’un développement marqué des seins et des problèmes de la prostate.

Quelles sont les causes principales de la dominance œstrogénique ?

La cause la plus fréquente de l’excès d’œstrogènes est l’hormonothérapie de substitution communément prescrite pour la ménopause. L’exposition permanente aux perturbateurs endocriniens, substances chimiques insipides, inodores et incolores (bouteilles et emballages en plastique, canettes, revêtements en téflon, fibres de tapis) est également à la source de la dominance ostrogénique. L’incapacité du foie à transformer les œstrogènes pour les éliminer, puis le déséquilibre de la flore intestinale contribuent, eux aussi, à l’accumulation de ces hormones dans le corps. Il en va de même pour les carences chroniques en zinc, soufre, magnésium et certaines vitamines du groupe B (B6, B9, B12). Finalement, les tissus graisseux eux-mêmes fabriquent des œstrogènes en quantité importante. Ceci est dû à une enzyme spécifique dénommée « aromatase », particulièrement active à l’intérieur des cellules de la graisse abdominale.

Comment réduire l’excès d’œstrogènes susceptibles de modifier l’apparence physique et de provoquer des cancers du sein et de la prostate ?

Manger plus de légumes de la famille de crucifères (brocoli, chou de Bruxelles, chou fleur). Les crucifères sont exceptionnellement riches en DIM, molécule bioactive. Le DIM accélère la vitesse des réactions enzymatiques nécessaires à l’élimination des œstrogènes dans le foie.

Manger plus de fibres insolubles. Les fibres insolubles accélèrent le transit intestinal et assurent l’évacuation des œstrogènes transformés par le foie dans les selles.  Manger plus d’aliments riches en bonnes bactéries lactiques. Les bonnes bactéries (probiotiques) réduisent la capacité de l’intestin à réabsorber les œstrogènes du tube digestif.

Manger plus de produits riches en zinc et en soufre. Le zinc inhibe l’activité de l’enzyme  « aromatase», responsable de l’accumulation des œstrogènes dans le corps. Quant au soufre, il aide le foie à entretenir son pouvoir purifiant.

Manger moins de nourriture en conserve ou emballée en plastique. Les xénoestrogènes contenus dans la plupart des emballages sont structurellement semblables aux œstrogènes et en imitent les effets négatifs.

Maigrir. La perte de poids, particulièrement au niveau de la ceinture abdominale, contribue à réduire le taux d’œstrogènes secrétés par les cellules graisseuses.

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8 Comments

    • Bonjour, l’endométriose étant une maladie très complexe, et pouvant être localisée à des endroits très spécifiques et différents d’une personne à l’autre, il faudra prendre conseil auprès de votre médecin. Mais le DIM agit surtout sur les excès d’œstrogènes, ce qui n’est spécialement mis en évidence avec cette pathologie. Cordialement.

    • La prise de DIM est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, aux personnes souffrant d’une maladie auto-immune ou d’un trouble du foie grave, aux personnes sous un traitement par un anticoagulant, un antidépresseur ou un cardiotonique digoxine. Au début du traitement, certaines personnes peuvent ressentir l’insomnie, l’anxiété, les maux de tête, les douleurs aux seins et les saignements utérins anormaux. Si les symptômes persistent pendant plusieurs jours, cessez la prise de DIM et consultez un médecin.

  1. Bonjour,
    il n’y a que :brocoli, chou de Bruxelles, chou fleur qu contiennent la fameuse DIM
    Quels sont les autres aliments qui en contiennent (même en plus faible quantité)
    bien à vous
    Isabelle

    • Bonjour,

      Le DIM se trouve (par ordre quantitatif décroissant) dans : chou de Bruxelles, cresson alénois, moutarde, navet, brocoli, chou vert, rouge et frisé, raifort, chou-fleur, chou-rave, chou de Chine ou bok choy.

      Cordialement

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