Le ronflement, pas toujours innocent

30 à 40% des Français ronflent. Ce pourcentage atteint 50% après 60 ans. C’est dire à quel point le problème de ronflement est fréquent ! Pourtant, il n’y a pas si longtemps, le ronflement n’était qu’un objet de dérision. Aujourd’hui, on sait que le ronflement peut être un des symptômes du Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS), maladie aux conséquences graves.

Le ronflement est dû à un rétrécissement pharyngé entraînant des vibrations des tissus mous de l’oropharynx, en particulier du voile du palais. Le ronflement peut être un signe révélateur du Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS). Il se caractérise par la survenue pendant le sommeil d’épisodes répétés d’interruptions (apnées) ou de réductions significatives (hypopnées) de la ventilation pendant plus de 10 secondes. La réduction du flux aérien s’accompagne d’une diminution de l’oxygénation sanguine et d’épisodes de micro-éveils. Le SAOS touche entre 2 et 5% de la population adulte, soit 1 à 3 millions de Français. C’est un facteur de morbidité et mortalité accrues essentiellement en rapport avec les accidents de la route dus à la somnolence, cinq fois plus fréquents que dans la population générale, l’hypertension artérielle et d’autres facteurs de risque ou maladies cardiovasculaires (syndrome coronarien, accidents vasculaires cérébraux, maladie métabolique…).

Tout ronfleur n’est pas un ronfleur pathologique, il existe ce qu’on appelle des  » ronfleurs simples « . Cependant, tout ronflement sévère et quotidien, surtout s’il est associé à d’autres signes révélateurs de SAOS (ronflement, arrêts respiratoires décrits par l’entourage, réveils nocturnes fréquents, souvent pour aller uriner, sommeil non récupérateur, tension artérielle élevée la nuit, parfois sueurs nocturnes, somnolence au cours de la journée, maux de tête le matin, irritabilité, dépression, manque d’énergie, troubles de la concentration et de la mémoire) doit donner lieu à un enregistrement du sommeil. Si la symptomologie est très évocatrice d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS), un enregistrement polygraphique nocturne, limité aux paramètres respiratoires, suffit le plus souvent à confirmer le diagnostic. C’est un enregistrement sur toute la nuit, à l’hôpital ou chez le patient des paramètres respiratoires, cardiaques et de la saturation en oxygène dans le sang. Lorsque la probabilité de SAOS est faible, ou lorsqu’une autre cause de somnolence diurne est évoquée, un enregistrement polysomnographique -comportant également les paramètres du sommeil- est alors nécessaire. Il est effectué le plus souvent à l’hôpital. La polysomonographie est un examen plus complet qui enregistre aussi l’activité du cerveau, afin de reconnaître les différents stades du sommeil

Le traitement de référence du SAOS est la ventilation nasale nocturne par pression positive continue (PPC).

Apolline Giraudet

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1 Comment

  1. Je ronflais énormément , j’ai été victime d’un A V C et on a découvert que je faisais des apnées du sommeil , bien sure j’ai des séquelles , mais je suis appareillé la nuit et je dors mieux .

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