Les perturbateurs hormonaux : Une menace silencieuse !

Tous les jours nous sommes exposés à de nombreuses molécules chimiques, polluantes discrètes et inodores. Emballages en plastique, boîtes de conserves, canettes, colles, résines, pesticides, cosmétiques, consoles de jeux, retardateurs de flamme … Via la respiration et l’alimentation, elles sont absorbées, puis accumulées par l’ensemble des tissus de l’organisme. Toutes ces molécules sont des leurres hormonaux agissant en vrai cocktail. L’absorption de plusieurs substances polluantes présentes en quantités quasiment imperceptibles (c’est-à-dire au-dessous d’un seuil toxique) multiplie les effets délétères de chacune.

Dénommées perturbateurs endocriniens (PE), ces particules parodient parfaitement nos hormones naturelles. Respirées, ingérées, absorbées, elles interagissent donc inévitablement avec le système endocrinien (hormonal). Quelque soit l’organe, la tyroïde, les testicules ou les ovaires, les PE « ouvrent » facilement les portes de cellules ciblées afin d’y pénétrer. C’est ainsi qu’ils multiplient, bloquent ou perturbent les actions de leur « consœurs authentiques ».

Particulièrement nuisibles durant la grossesse et la petite enfance, les PE s’attaquent au développement des bébés provoquant de graves malformations héréditaires. Le danger pour les jeunes enfants en pleine croissance se trouve dans les troubles comportementaux (déficit d’attention, hyperactivité), la puberté précoce (filles) et l’anomalie du pénis (garçons). Chez les adultes, les perturbateurs hormonaux seraient responsables de la baisse importante de la fertilité avec une diminution de la production de spermatozoïdes et une augmentation des cancers du testicule, du sein et des ovaires.

Les parabènes (méthylparabène, éthylparabène, propylparabène, etc…) sont utilisés comme conservateurs afin d’éviter le développement de germes nocifs dans de plus de 13 000 formules cosmétiques et de 400 médicaments sur ordonnance. Cancérigènes, mutagènes, allergisantes, ces substances affectent la mobilité des spermatozoïdes, la santé de la peau, le métabolisme des graisses et le fonctionnement de la thyroïde.

Le bisphénol A se trouve dans le revêtement intérieur des boîtes de conserve, des bouteilles d’eau et des biberonnes et se déverse dans les aliments lors on les chauffe. L’exposition au bisphénol A altérerait la fertilité, le poids corporel, l’humeur, le neurogénèse et la structure des seins.

Les phtalates s’utilisent fréquemment en cosmétologie (parfums, savons, vernis à ongles, shampoings, crèmes, etc…) comme fixateurs de fragrance. Facilement absorbées par la peau, elles affecteraient la reproduction, freineraient la croissance du fœtus et provoqueraient l’accouchement prématuré.

La benzophénone-3 est une sorte de filtre UV dans la plupart des crèmes solaires et des vernis à ongles. Agissant à des doses infimes, cette substance affaiblirait la plupart des glandes endocriniennes : la thyroïde, les surrénales et l’hypophyse.

L’exposition à des métaux lourds (notamment à l’arsenic, à l’aluminium, au plomb, au mercure et au cadmium) accélérerait l’apparition de nombreuses maladies (dont la maladie d’Alzheimer) liées au vieillissement. Elle causerait des problèmes de coordination, d’attention, de mémoire, de langage et de vision.

Que faire pour minimiser l’impact des PE sur l’organisme ?

  1. Ne rangez pas la nourriture dans des boîtes et des sachets en plastique ou en « tetra-pac ».  Conservez l’eau et d’autres boissons dans les bouteilles ou les carafes en verre.
  2. Ne buvez pas l’eau du robinet non filtrée et ne chauffez pas les plats dans leurs emballages.
  3. Evitez au possible la nourriture pré-préparée, privilégiez les aliments « bio », lavez et pelez les fruits et les légumes issus de l’agriculture traditionnelle.
  4. Augmentez la part des aliments riches en fibres qui accélèrent le transit intestinal et diminuent ainsi le temps de contact des PE avec l’organisme.
  5. Diminuez au maximum l’utilisation des produits industriels de nettoyage, des solvants, des détergents et des désinfectants. Lisez attentivement les étiquettes des médicaments génériques et des dentifrices.
  6. Mettez un terme aux cosmétiques (crèmes, parfums, déodorants) contenant des parabènes. des phtalates et de la benzophénone-3. Privilégiez les conservateurs à base d’huiles essentielles naturelles.
  7. Evitez les amalgames dentaires contenant du plomb et du mercure.
  8. Augmentez votre consommation quotidienne de « chélateurs naturels » : zinc, sélénium, magnésium, certaines algues (spiruline, china chlorella), plantes médicinales (bardane, lierre terrestre, ail), légumes de la famille de crucifères (chou blanc, chou fleur, brocoli), vitamine C.
  9. Faites régulièrement une cure de désintoxication des émonctoires (intestins, foie, poumons, peau, reins) pour augmenter ainsi les capacités d’élimination des PE.

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