La procrastination, cette tentation du lendemain…

Nous procrastinons tous depuis la plus tendre enfance, sans savoir ce que cela signifie. Procrastiner, c’est différer, reporter au lendemain ce que l’on doit faire le jour même. Mille et un facteurs peuvent entrer en ligne de compte quand il s’agit de procrastiner. Peut-être procrastinons-nous par paresse, négligence, faible estime de soi ou tout simplement, par absence de motivation ou de récompense alléchante ?

Tout d’abord, bravo de ne pas avoir procrastiné pour cliquer sur ce lien ! La procrastination n’est pas un problème bénin. Elle peut être le signe d’un trouble psychologique sous-jacent associé à la pression constante, à l’angoisse, à la phobie sociale, à une tendance à évaluer négativement ses propres performances, voire à une autodestruction depuis la jeune enfance.

La confiance en soi est donc une arme redoutable pour arrêter de reporter sans cesse et de passer à l’action. Bannissez toute sous-estimation. Soyez confiant en vous, donnez-vous le droit à l’erreur, à l’imperfection et surtout, à l’échec et à la frustration. Oser, c’est perdre pied momentanément. Ne pas oser, c’est se perdre soi-même !

La motivation est le deuxième secret pour en finir avec la tentation du lendemain. Accordez-vous une récompense à la fin d’une tâche accomplie pour en tirer une véritable satisfaction et un sentiment de libération. Fréquentez des personnes qui vous motivent à l’action et à la réalisation de votre projet.

La gestion des tâches à accomplir aide à mieux reporter quand c’est nécessaire et à communiquer sur ce report. Tronçonnez une activité en sous-activités de plus petite taille, afin de ne pas avoir l’impression de se retrouver face à une montagne infranchissable. Commencez vos journées par les tâches désagréables ou difficiles. Une fois ces tâches faites, vous accéderez immédiatement à un sentiment de contentement.

Et qu’en est-il de la science ?

Les recherches sur les racines physiologiques de la procrastination mettent l’accent sur le rôle de la dopamine, clé cérébrale du plaisir et de la récompense. La dopamine, qui est un neurotransmetteur naturel, assure le passage de l’influx nerveux entre les cellules spécifiques du cerveau. A chaque instant positif de la vie, une « décharge » de dopamine permet de mémoriser les expériences agréables. Cet afflux moléculaire lutte contre l’apathie, la déprime passagère et l’absence de motivation. Il engendre la satisfaction, la plénitude intérieure et surtout, la confiance en soi !

Voilà pourquoi revivre les moments heureux, que nous apprécions le plus dans nos vies, provoque des émotions bienfaisantes. Autant dire que plus nous pensons mériter une récompense ou une satisfaction, plus de dopamine nous produisons. Il s’en suit qu’une carence, même légère, en dopamine se traduit par indifférence, manque d’initiative, repli sur soi, tristesse et procrastination. Un déficit plus important engendre l’impuissance, des difficultés à se mouvoir et des tremblements anormaux au repos !

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