Le SPM: Comment y remédier ?

Rythmant l’horloge hormonale de la femme, la progestérone règne en maître sur son quotidien. Fertilité, fécondité, maternité… elle est le socle de toute féminité ! Mais à partir d’un certain âge ou suite aux différents bouleversements (accouchement, avortement, infection génitale, stress, choc émotionnel, etc…), la production de progestérone s’altère …

Quand la sécrétion de progestérone devient résiduelle …

Quand cette hormone calmante, sédative et diurétique se trouve en quantité trop faible …

Quand son taux chute au-dessous d’un certain seuil, les tissus se gorgent d’eau, les seins deviennent douloureux et le ventre gonfle. Irritabilité, insomnie, sentiment d’être « débordée et hors de contrôle » … De nombreuses femmes voient leurs symptômes empirés à mesure que le jour « J » approche.

Appelé autrefois « le sang agité cherchant sa voie hors de l’utérus », le syndrome prémenstruel (SPM) touche plus d’un tiers des femmes. La plupart des manifestations (seins tendus et gonflés, douleurs au bas du ventre et du dos, maux de tête, poussées d’acné, envies irrépressibles de sucre) apparaissent dans les jours qui précèdent les règles pour disparaître rapidement au début de la menstruation. Chacune a ses petits signes du SPM, pouvant aller d’une simple irritabilité jusqu’à des crampes abdominales insupportables.

Le mécanisme exacte à l’origine du syndrome prémenstruel n’est pas encore élucidé. Hormis l’insuffisance de sécrétion de progestérone, il s’avère qu’une carence en sérotonine (neurotransmetteur de la sérénité et du bonheur) et en GABA (neurotransmetteur-inhibiteur primordial du cerveau) causeraient le SPM. Parmi les autres facteurs «déclencheurs» citons un manque chronique de vitamines (B1, B2, B6, E) et de minéraux (calcium, magnésium), une hyper-perméabilité intestinale, une alimentation riche en sel, la sédentarité, la consommation accrue de café et de boisson alcoolisées, le stress et l’hérédité.

Comment remédier le syndrome prémenstruel (SPM) ?

  1. Certains contraceptifs oraux permettent de rééquilibrer le rapport hormonal progestérone/ œstrogènes et de faire disparaître la plupart des symptômes du SPM. Ce sont des dérivés de la 17-alpha-spirolactone, une molécule chimique très proche de la progestérone naturelle.
  2. Le yam mexicain (Igname sauvage) renferme de la diosgénine, un analogue structural de la progestérone. Son apport stimule la production naturelle de la progestérone par les ovaires et rétablit la régularité du cycle menstruel. La diosgénine permet de vivre mieux le syndrome prémenstruel avec des conséquences positives sur le désir de maternité, la fécondité, la rétention d’eau et la stabilité du poids.
  3. Riche en oméga-3 sous forme de phospholipides, l’huile de krill soulage les manifestations émotionnelles (brusques changements d’humeur, irritabilité, impatience, agressivité, dépression, etc…) associées au syndrome prémenstruel. Elle veille au bien-être féminin de manière douce et naturelle, tout en protégeant le cœur et en réduisant l’inflammation articulaire.
  4. Certains probiotiques contribuent à rétablir la perméabilité intestinale et à soulager les douleurs abdominales dues au SPM. Leur apport permet le développement d’une flore vaginale plus saine, prévient l’apparition des infections génitales (mycoses et vaginoses) et favorise l’amaigrissement.
  5. Les précurseurs naturels de la sérotonine, tels que la L-tryptophane et la 5-HTP, calment les fringales sucrées et soulagent les troubles émotionnels à l’origine de la détresse psychologique. La prise du GABA permet de faire face aux angoisses et à l’anxiété.

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3 Comments

  1. Bonsoir,
    Vous signalez une carence en vitamines du groupe B mais vous ne suggérez pas d’en prendre dans « comment y remédier ». Or j’ai énormément atténué les effets d’un fort SPM avec mastoses grâce à un apport suffisant en vitamine B Complex associé à la prise de progestérone naturelle. J’ai essayé l’un sans l’autre : les effets bénéfiques persistaient, atténués il est vrai, sans la progestérone alors qu’ils disparaissaient sans l’apport de B Complex. Il faut donc les deux. Tout ceci très bien expliqué dans l’excellent livre de Karen VAGO « Vaincre le syndrome prémenstruel (Ed. Albin Michel 1995)

    • Les vitamines B6 et B9 sont nécessaires à la synthèse des neurotransmetteurs potentiellement impliqués dans la physiopathologie du syndrome prémenstruel. Ainsi, leur rapport régulier pourrait diminuer la sévérité du SPM. Stimulant naturellement la production de la progestérone, le supplément « Female balance » (vous trouvez le lien en bas de l’article) renferme des vitamines B-6 (17 mg) et B9 (133 mcg). Il exerce donc une action compète.

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