Plus une crème anti-âge est chère, plus elle sera efficace et mieux elle tiendra ses promesses.
Faux. Il existe des crèmes peu onéreuses pour améliorer l’aspect esthétique de la peau. Ce ne sont pas les principes actifs très marquetés au grand bonheur des fabricants qui comptent mais plutôt les composants simples de la formule. Les vitamines A, C et E, ainsi que les oligoéléments Zn, Silicium et Sélénium, sont les ingrédients les plus efficients sur les rides. Ils sont également les moins chers.
La classification des produits « anti-âge » selon le type de peau est du marketing pur.
Faux. Les produits cosmétiques doivent être choisis en fonction du rapport entre leur composition et le type de peau afin d’éviter des effets désagréables voire même des réactions allergiques.
Les crèmes « anti-âge » contenant du venin de vipère serait autant efficace que les injections de Botox.
Faux. Les peptides synthétiques similaires à ceux du venin de vipère ne peuvent en aucun cas pénétrer toutes les couches de la peau, le gras sous-cutané et se rendre aux muscles d’expression pour les décontracter. Cependant, ils exercent une certaine activité lissante sur les ridules de surface. Ces peptides s’utilisent à titre complémentaire avec les injections de Botox pour en maximiser ou en prolonger l’effet. Le peptide le plus connu actuellement pour avoir ce genre d’action est l’argireline.
Les « anti-aging peeling » riches en acides de fruits (AHA) amincissent l’épiderme.
Faux. En vieillissant, la couche supérieure de la peau (couche cornée) devient naturellement de plus en plus épaisse. Les acides de fruits (AHA) éliminent les cellules mortes qui obstruent les pores et confèrent un air terne au visage. Ils redonnent à cette couche de surface son aspect lisse et la peau devient plus douce et plus lumineuse. L’acide de fruits le plus utilisé dans les « anti-aging peeling » est l’acide glycolique présent notamment, dans la betterave, le raisin et la bave d’escargot.
Tous les acides hyaluroniques ne se valent pas.
Vrai. On distingue l’acide hyaluronique de haut poids moléculaire (high molecular weight HA ou HMW HA) et l’acide hyaluronique de bas poids moléculaire (low molecular weight HA ou LMW HA). L’acide hyaluronique de haut poids moléculaire ne franchit pas la couche la plus externe de la peau (couche cornée). Il forme une pellicule extra-fine, qui renforce la barrière protectrice cutanée. L’acide hyaluronique de bas poids moléculaire, en revanche, traverse la couche cornée pour atteindre les structures les plus profondes de l’épiderme. Il favorise bel et bien l’hydratation de la peau. L’application régulière d’une crème contenant de l’acide hyaluronique de bas poids moléculaire est associée à une réduction significative de la profondeur des rides.
Il faut changer fréquemment de crème « anti-âge » afin d’éviter une accoutumance.
Faux. La peau est un organe très complexe qui, en se renouvelant tous les 21 jours, met du temps à s’habituer à certains principes actifs complexes d’une crème « anti-âge ». Il faut au moins 6 semaines (2 cycles complets du renouvèlement) pour pouvoir bénéficier pleinement de leurs effets.
Plus on applique des crèmes « rajeunissantes », plus on vieillit rapidement.
Faux. C’est le plutôt le contraire qui se produit, car certaines crèmes « anti-âge » ainsi que certains produits de remplissage utilisés en dermatologie cosmétique stimulent le renouvellement des cellules de l’épiderme, boostent la synthèse de l’acide hyaluronique et freinent la dégradation des fibres collageniques.
Souvent, la peur du vieillissement empêche les crèmes « anti-âge » de faire leur effet.
Vrai. D’après les psychologues, la peur du vieillissement empêcherait les cosmétiques de faire leur effet. Car, à long terme, cette peur laisse des traces beaucoup plus profondes que celles que les crèmes « anti-âge » peuvent gommer !
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