Quand le stress fait grossir…

Lorsque vous êtes stressé, votre corps réagit comme si vous étiez en danger. Vos pupilles se dilatent, votre cœur s’accélère et votre fréquence respiratoire augmente. Vous subissiez alors des réactions de type  « lutter ou s’enfuir », extrêmement couteuses en énergie. Provoquées par la sécrétion de diverses hormones, ces réactions mettent votre corps en mode de survie. Et si le stress aigu brûle les graisses, le stress chronique, quant à lui, emmagasine les calories !

N’avez-vous jamais entendu quelqu’un dire : « Je mange très peu, mais je grossis à la vitesse grand V » ? Chaque fois que vous êtes soumis à un stress quelque soit son origine (professionnelle, affective ou évènementielle) vos surrénales, ces petites glandes qui coiffent vos reins, secrètent du cortisol. Le cortisol est souvent appelé l’hormone du stress parce qu’un surplus de ce glucocorticoïde est secrété pendant les périodes d’importantes tensions nerveuses.

Le déversement ponctuel de cortisol suite au stress aigu inhibe la prise alimentaire. Tout se passe comme s’il préparait le corps à une fuite immédiate ou à un combat acharné, en faisant fondre les graisses et en balayant les intestins. Lorsque le stress s’installe, le cortisol pousse à la consommation de nourriture réconfortante, appétissante et alléchante, riche en sucres, sels et graisses. Tout se passe comme s’il essayait d’épargner plus de réserves pour vous fournir de l’énergie en permanence. Pour parvenir à cette action, le cortisol stimule la croissance de nouvelles cellules graisseuses, offrant ainsi une meilleure capacité de stockage. Ces cellules adipeuses enveloppent le cœur, incrustent le foie et entourent le pancréas pour perturber progressivement leur fonctionnement.

Mais la triste réalité est qu’une accumulation excessive de réserves graisseuses stresse les cellules adipeuses. Intoxiquées et asphyxiées, elles secrètent une panoplie de messagers chimiques alarmants. Ces messagers chimiques (hormones et substances pro-inflammatoires) sont étroitement impliqués dans le développement du diabète, dans la régulation de l’humeur et dans le contrôle de l’appétit.  Ils accroissent également la production de cortisol, qui pour sa part, stimule d’avantage le stockage de graisses abdominales ! Il en résulte qu’une perte de poids est une mission quasi-impossible lorsque vous êtes stressé en permanence.

Quoi faire ?

Les pistaches, les amandes et les bananes renferment du tryptophane, que l’organisme transforme en sérotonine. La sérotonine, qui est un messager cérébral du bonheur et de la sérénité, vous détend et vous fait sourire. Elle permet de lutter contre le stress et d’empêcher de grossir.

L’arbre au liège de l’amour et le magnolia abaissent le taux de cortisol, réduisant ainsi les fringales (sucrées et salées) liées au stress.

L’agneau, le lait crémeux et les fromages vieillis sont relativement riches en acide linoléique conjugué (CLA). Le CLA est un acide gras essentiel oméga-6 qui stoppe la formation de nouvelles cellules graisseuses et s’oppose à leur croissance au niveau de l’abdomen. Il accélère la destruction d’adipocytes matures, réduisant la capacité du corps à emmagasiner les graisses.

Un verre par jour de lait fermenté enrichi en Lactobasillus gasseri stoppe la croissance des germes qui favorisent l’absorption de nutriments et le stockage de réserves graisseuses. Jour après jour, en rééquilibrant la flore intestinale, cette bactérie réduit les graisses abdominales de plus de 8,5%.

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