La flore vaginale représente une grande communauté de micro-organismes censés protéger l’intimité des germes infectieux. A savoir qu’elle ne peut se maintenir saine et prospère uniquement dans un milieu assez acide! La vaginose bactérienne survient lorsque l’équilibre fragile de la flore vaginale est rompu. Certains microbes malveillants (notamment, Gardenerella, Prevotella, Mobiluncus, etc…) se multiplient à foison au détriment des autres «colocataires» du vagin. Diminuant considérablement l’acidité de ce milieu délicat, les douches intimes fréquentes, l’emploi désordonné de certains produits d’hygiène, les bains trop chauds et les vêtements trop serrés en sont souvent la cause.
La vaginose bactérienne provoque des pertes blanchâtres malodorantes (dites pertes à l’odeur de poisson pourri), des démangeaisons ou des irritations vaginales. N’étant pas une maladie sexuellement transmissible, elle doit être néanmoins soignée convenablement. Malheureusement, les antibiotiques dits «à large spectre», s’attaquent autant aux mauvais germes qu’aux bactéries «utiles», appelées souvent «la flore de Döderlein». Ceci fragilise davantage la santé intime et contribue à de nombreux récidives.
Mais voici une solution naturelle tout à fait inattendue… Le chitosan s’avère efficace contre la vaginose bactérienne chez les femmes en âge de procréer! Le chitosan est une fibre issue de carapaces des crustacés, d’insectes, d’araignées et de certains champignons. Biodégradable, biocompatible et sans aucune toxicité, c’est une aide précieuse pour de nombreuses applications biomédicales. Suivant la structure qu’on lui donne, le chitosan s’utilise comme un véritable piège
à « graisses », comme un cicatrisant ou encore comme… un bactéricide naturel sélectif !
Notre système immunitaire ne réagit pas à la présence du chitosan dans l’organisme. En revanche, plus de 140 souches de bactéries n’arrivent pas à se reproduire et se multiplier dans son entourage. Dans une étude clinique des médecins russes ont examiné la microflore vaginale de 76 patientes âgées de 18 à 43 ans souffrant d’une vaginose bactérienne. De nombreux micro-organismes (Gardnerella, Mobiluncus, Staphylococcus, Enterococcus, Prevotella, Candida, etc…) et surtout, deux espèces les plus fréquentes (Mycoplasma et Ureaplasma) ont été extrêmement sensibles à l’application locale du chitosan!
L’application locale de chitosan rétablit l’acidité vaginale, stoppe la prolifération de mauvaises bactéries tout en stimulant la croissance des bactéries protectrices (la flore de Döderlein). Selon l’étude clinique effectuée, cette solution révolutionnaire permet de combattre la vaginose sans recours aux antibiotiques classiques.
Référence:
Les nutriments mentionnés dans cet article :
Chitosan : Absorbe 15 à 20 fois son poids en graisse alimentaire.
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