Une accumulation ou concentration d’amas graisseux et disgracieux autour du ventre et du bas du corps révèlent bien souvent un excès d’œstrogènes.
Les œstrogènes sont une de nos deux hormones féminines. Ils sont produits par les ovaires et, en plus petite quantité, par le tissu adipeux.
On différencie en réalité 3 types d’œstrogènes :
• les œstrogènes de la vie génitale ( oestradiol)
• les œstrogènes de la ménopause ( oestrones)
• les œstrogènes de la grossesse ( oestriol)
Il faut savoir que les œstrogènes ne peuvent pas passer par les reins pour être éliminés. En réalité, ils vont être dégradés dans le foie en métabolites, certains dangereux et d’autres protecteurs et bénéfiques.
Les femmes ayant un excès d’œstrogènes ont une silhouette plutôt « gynoïde » avec des rondeurs autour du ventre, des hanches et des cuisses et elles ont tendance à faire de la rétention d’eau, à avoir de petits boutons avant les règles, et à subir les troubles de l’humeur ou de l’immunité, avec des symptômes digestifs ( alternances de transit, cystites) avant d’être réglées.
La progestérone je vous en ai souvent parlé, est très souvent plus basse que les oestrogènes et ce dès l’adolescence et le fossé se creuse à partir de la quarantaine, d’où les plaintes bien trop courantes de femmes qui ne comprennent pas pourquoi elles prennent du poids, sont plus fatiguées voire déprimées, moins actives et moins promptes à l’être. Mais aussi et c’est regrettable , plus d’enclin à l’anxiété, aux troubles du sommeil et la perte de confiance s’accentue. Ce n’est pas irréversible !
Nous les femmes passons des caps, mais c’est toujours pour aller vers un mieux, nous rappeler à l’ordre, nous interpeller quant à notre mode de vie et on peut ainsi corriger notre façon de vivre et notre hygiène de vie, alimentation pour tendre vers la meilleure qualité de vie que l’on puisse s’offrir, car après tout…. Quoi de plus important ? Car si nous allons bien, nous prenons soin de nous et de notre entourage. Alors les discours fatalistes, on n’en veut pas 😉
La distinction entre les oestrogènes est évidente et encore tellement ignorée en approche classique :
Les œstrogènes délétères aussi appelés 16OH ont des répercussions négatives sur la femme et sont potentiellement cancérogènes. Alors que les « bons » œstrogènes (nommés 2OH) se révèlent être des protecteurs.
Quelles sont les causes de l’excès de « mauvais » œstrogènes ?
– Une faiblesse de la phase 2 du foie qui peine à détoxifier les œstrogènes;
– Le déséquilibre de la flore intestinale ( métabolome)
– Les carences alimentaires (zinc, soufre, magnésium, vitamines B6, B9, B12);
– Une suractivité de l’aromatase, et là le sucre y est pour beaucoup
– L’exposition permanente aux xenoestrogènes (perturbateurs endocriniens);
– La pilule , le traitement hormonal substitutif mal adapté
– La consommation accrue de produits laitiers et viandes riches en œstrogènes bovins…
Comment évaluer la présence des « bad » oestrogènes ?
Le ratio 2OH/16OH (mesuré dans l’urine) reflète la capacité de détoxication des œstrogènes par le foie. Il permet, en fonction du résultat, de déterminer, par exemple, s’il sera dangereux de se substituer en hormones féminines de synthèse ou pas.
Ratio 2OH/16OH optimal est égale à 2
Ratio 2OH/16OH très bas, bien inférieur à 2 : imprégnation oestrogénique des mauvais oestrogènes.
Comment réduire l’impact de « mauvais » œstrogènes ?
Les glucosinolates sont des molécules qui se trouvent en quantité importante dans les légumes de la famille des crucifères (brocoli, chou de Bruxelles, cresson, chou rave blanc ou rouge, chou-fleur).
Dans le milieu acide de l’estomac et en présence d’une enzyme spécifique, la myrosinase, elles se transforment en di-indolylmethane (DIM).
Le DIM aide le foie à neutraliser les « mauvais » œstrogènes potentiellement dangereux pour la santé. Cette molécule pourrait donc contribuer à réduire le risque de cancer du sein et d’autres cancers hormono-dépendants (ovaires, col de l’utérus, testicules, prostate).
Qui plus est, le DIM affine, raffermit la silhouette au niveau des hanches et de la sangle abdominale.
- L’extrait de brocoli
- L’huile d’onagre, omegas 3
- Magnesium, B6, B9
- Le zinc
- Le gatillier
- L’alchemille
- La wild yam ou discorea sauvage
- Le fenugrec
- Les plantes bénéfiques pour le foie telles que le pissenlit, le desmodium, l’artichaut, le chardon marie
- Le glutathion et l’acide alpha lipoique
…..
Et tant d’autres nutriments encore et plantes qui sont d’une aide inestimable lorsque conseillés avec justesse et adaptés à la personne en fonction de tant de paramètres et facteurs de santé.
Pensez-y vous les femmes, car la quarantaine et la cinquantaine mais aussi la soixantaine sont aujourd’hui la jeunesse des trentenaires d’avant ! On a encore tant à vivre et tant et tant à faire et on a envie de garder une forme et une silhouette qui nous font juste….Plaisir!
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