Zoom sur les neurotransmetteurs
Les neurotransmetteurs sont des petites molécules qui conduisent des informations entre les cellules nerveuses. Ce sont des maillons de communication qui participent étroitement à l’ensemble de l’équilibre de notre corps.
Ils gèrent nos émotions, témoignent nos faiblesses, expriment notre personnalité… à chaque instant les différents neurotransmetteurs influencent sur notre existence ! Amour ou haine, sérénité ou colère, agressivité ou dépression, peur ou gloutonnerie sont tous les résultats de l’action de ces particules chimiques. Une carence, un excès ou un mauvais fonctionnement des neurotransmetteurs peuvent entraîner une pathologie imprévisible auparavant. Observez votre comportement et apprenez à discernez les neurotransmetteurs qui vous manquent en lisant ce qui suit.
La dopamine
La dopamine, neurotransmetteur du plaisir et de la récompense, régit la plupart des instincts primaires, à savoir : consommation de nourriture, relations sexuelles, pouvoir de possession, contrôle des gestes, défense contre des adversaires. Elle crée « un circuit de récompense » qui mémorise les expériences agréables et procure un plaisir intense. Une décharge de dopamine crée une satisfaction, une plénitude intérieure et une grande confiance en soi. Par contre, une carence en dopamine empêche la communication entre les cellules nerveuses qui dirigent les mouvements ou véhiculent les pulsations de l’excitation. Ceci provoque la somnolence, engendre des difficultés à se mouvoir, induit une raideur musculaire et des tremblements au repos réunissant de la sorte la plupart de symptômes de la maladie de Parkinson.
D’une grande confiance en soi, les personnes « dopaminergiques » sont généralement très motivées. Elles gèrent parfaitement leurs émotions, restent concentrées au travail et sont dotées d’une bonne coordination manuelle. Les « dopaminergiques » sont capables de faire des choix qui donnent d’excellents résultats et éviter ceux qui ont des conséquences négatives. Ce sont des « leaders » qui ne tolèrent ni disputes ni affrontements.
La sérotonine
La sérotonine, neurotransmetteur de la sérénité et de la prudence, joue un rôle important dans l’endormissement, la sensibilité aux migraines et la satiété. Son circuit contrebalance la surexcitation et la colère, estompe la tension et l’anxiété, apaise la boulimie. On associe, par exemple, la dépression à une baisse du taux de sérotonine, des comportements impulsifs, à l’inquiétude, aux désordres du sommeil et au grignotage sucré (surtout du chocolat) en fin de journée.
D’esprit claire et d’humeur stable, les personnes « sérotoninergiques » sont sociables, enthousiastes et affectueuses. En effet, elles ont généralement un moral au bon fixe, un poids sain et « de l’amour plein la tête ». Les « sérotoninergiques » souffrent rarement des migraines et tombent facilement amoureux.
Le GABA
Le GABA, neurotransmetteur du calme et de la stabilité, bloque la circulation de l’afflux nerveux pour empêcher le stress d’atteindre les centres excito-moteurs du cerveau. Il réduit la tension émotionnelle, diminue les contractions musculaires et ralentit le rythme cardiaque. La prise de GABA s’avère efficace, par exemple, en cas d’anxiété, de panique, d’agressivité, de phobie sociale, d’insomnie et d’épisodes dépressifs. Le réapprovisionnement des stocks de GABA améliore la mémoire, la capacité de concentration, le langage ainsi que d’autres fonctions cognitives.
Les personnes « gabaergiques » sont calmes, honnêtes et fidèles. Elles aiment planifier, restent à l’écoute des autres et travaillent efficacement en équipe. Chacun peut compter sur les « gabaergiques » pour des bons moments comme pour des mauvais. Autrement dit, ce sont des gens de confiance qui tissent des liens réels et cultivent des amitiés durables.
L’acétylcholine
L’acétylcholine, neurotransmetteur de la créativité et de la concentration, intervient dans le contrôle de la mémorisation, la capacité du stockage de l’information, la régulation de la motricité et du rythme cardiaque, les sécrétions (digestives et sudorifiques) ainsi que les contractions des bronches. Une carence en acétylcholine est à l’origine de troubles de mémoire, de manque de concentration et de difficultés d’apprentissage.
Créatives, romantiques, impulsives, les personnes « cholinergiques » ont l’esprit vif. Elles sont, en définitive, des gorgées de nouvelles initiatives, parlent hâtivement et mémorisent vite.
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5-HTP Précurseur de la sérotonine
GABA Acide gamma-aminobutyrique
Bonjour, j’aimerais être plus créative et avoir plus de mémoire: que dois-je prendre pour ça ? Merci, Chloé.
Excellente question ! Selon les chercheurs, stimuler la créativité, c’est stimuler l’activité des zones cérébrales spécifiques (cortex préfrontal, corps calleux et locus coeruleus, notamment), qui favorisent des associations d’idées inattendues, à la fois nouvelles et adaptées à la situation dans laquelle elles s’expriment. Une alimentation riche en oméga 3, vitamines du groupe B, fer et magnésium, ainsi qu’un apport suffisant en précurseurs d’acétylcholine (phosphatidylsérine, choline, citicoline, par exemple) peuvent améliorer la plasticité cérébrale et donc, favoriser la mémorisation et la créativité.
Merci pour ces excellentes informations…
Bonjour,
je suis soigné pour depression avec 20mg par jour de fluoxetine. Puis je prendre du 5 HTP ou est ce contre indiqué?
Cordialement
Bonjour,
Alors que la fluoxétine augmente le taux de sérotonine en inhibant sa recapture, le 5-HTP se transforme directement en sérotonine dans les tissus du cerveau. Ainsi, la prise conjointe de ces substances pourrait aboutir à des niveaux excessifs de sérotonine et provoquer de ce fait des effets indésirables, voire potentiellement dangereux (nausées, agitation, paresthésies, tremblements, violents maux de tête). J’estime que la prudence s’impose : cette combinaison ne devrait être prise que sous la supervision médicale.
Consultez votre médecin afin de remplacer votre médicament par le 5-HTP. Sachez que l’arrêt brutal de la fluoxétine doit être évité. La dose doit être progressivement diminuée sur une durée d’au moins une à deux semaines, afin de limiter le risque de réactions de sevrage.
Bonne journée,
Irina
ok pour l ‘info mais sommes nous tous egaux devant ses secretions de neurotransmetteurs il existe certainement un terrain genetique qui fait que telle ou telle personne secrete plus ou moins tel neurotransmetteur sinon nous serions tous les memes sur le plan emotionnel ce qui ne serait pas tout a fait normal. je ne jouerais pas sur ce terrain il faut respecter la carte genetique sauf cas de probleme avéré!
Bonjour,
La prise de précurseurs de neurotransmetteurs pourrait réduire, voire écarter le risque d’apparition de graves maladies, telles que la maladie de Parkinson, les TOC ou la dépression.
Cordialement,
Irina
je fais de l’ypertension et je trouve vos informations très intéressantes.je souhaiterais que vous m’aidiez à me soigner par les plantes si c’est possible.merci
Cher Monsieur,
Les substances bio-actives de l’aubépine accroissent l’apport sanguin au muscle cardiaque et donc son oxygénation, sa nutrition et sa contractilité. Elles ralentissent le rythme cardiaque et par la suite, diminuent les palpitations. D’autre part, l’aubépine diminue l’inflammation des vaisseaux sanguins et empêche l’accumulation des dépôts de cholestérol et des caillots sur les parois artérielles. Ceci renforce et dilate les artères et contribue à régulariser la pression artérielle.
L’aubépine est recommandée en cas d’hypertension artérielle et de ses complications, d’angine de poitrine, de palpitations, de vertiges, de bourdonnements d’oreille, de battements cardiaques chez les personnes anxieuses, d’arythmie, d’extrasystoles, d’artériosclérose et de coeur sénile. L’ESCOP et l’Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l’usage de l’aubépine (fleurs et feuilles) pour soutenir les fonctions cardiovasculaires et pour traiter l’insuffisance cardiaque congestive de classe II.
Sachez cependant que les effets de l’aubépine ne sont ni immédiats ni radicaux : elle travaille lentement mais effectue des changements durables. De six à huit semaines sont parfois nécessaires avant que la pleine efficacité de l’aubépine soit atteinte.
Cordialement,
Irina
Bonsoir,
c’ est impressionnant! J’ avoue ignorer tout cela, mais maintenant
j’ y penserai serieusement, et je consulterais un spécialiste dès
que je le pourrai.
Merci infiniment pour cette information vitale.
Bien cordialement,
Said