Silhouettes fuselées, mâchoires garnies de centaines de dents aiguisées, ailerons gagnant dangereusement la surface de la mer… Existant depuis l’époque des dinosaures, régnant en maîtres absolus sur les océans, les requins sont l’exemple type d’une extraordinaire vitalité ! Une vitalité qui suscite de nombreux débats quant aux propriétés curatives prometteuses de ces prédateurs redoutés. Et si la perspective de développer de nouvelles thérapies viendrait des fonds marins ?
Remède traditionnel scandinave, le requin du Groenland est une espèce marine rare des eaux polaires de l’Atlantique. Les bienfaits des alkylglycérols, substances huileuses issues de son foie sont cliniquement démontrés par plus de 200 études effectuées. Les alkylglycérols favorisent la production des globules blancs (notamment macrophages et lymphocytes B) et donc, stimulent nos défenses immunitaires. Dotées de puissantes activités antibactériennes et virostatiques, ces molécules freinent la croissance de différents germes pathogènes allant de la grippe à l’hépatite. Une panoplie de recherches scientifiques confirment l’efficacité des alkylglycérols en tant qu’adjuvant utile aux traitements anticancéreux classiques. Ces substances protégeraient la peau après une irradiation thérapeutique et atténueraient les conséquences négatives de la chimio. Les alkylglycérols seraient également impliqués dans le transport de certains médicaments permettant aux anticancéreux ou aux antibiotiques d’attendre aisément l’ensemble des tissus cérébraux.
Excellente source naturelle de calcium et de phosphore, le cartilage du requin renferme des substances spécifiques (squalamine, chondroïtine, kératine, acide hyaluronique) qui jouent un rôle important dans la viscosité, la structure et la perméabilité des tissus conjonctifs et des cavités articulaires. Son apport régulier contribue à la reconstruction du cartilage et des os tout en réduisant l’inflammation articulaire (notamment en cas d’arthrite). Le cartilage de requin est également utile en cas de maladies de l’œil liées à la rupture des petits vaisseaux sanguins de la rétine (glaucome) et de psoriasis. Les chercheurs mettent en hypothèse que certains polypeptides issus du cartilage de requin inhiberaient la croissance de micro-vaisseaux sanguins (angiogénèse) qui irriguent les tumeurs invasives.
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Primo ça n’a rien de nouveau, au même titre qu’on utilise les oméga 3 du poisson et le pouvoir des plantes, pourquoi pas le requin. Mais ne peut-on pas leur ficher la paix?! Les requins sont pour la plupart en voix d’extinction et ne demandent rien à personne, alors au nom de quoi aller les tuer pour soi-disant nous soulager nous?! Vous avez des problèmes articulaire? Eh bien prenez donc de la prêle et de l’harpagophytum et laissez en paix ces seigneurs des mers déjà tellement et si injustement traqués!