Le pancréas est une glande située dans la partie supérieure de l’abdomen, derrière l’estomac.
De forme allongée, de couleur rose, il mesure une quinzaine de centimètres de long et pèse environ 80 grammes. Il a une double fonction, exocrine et endocrine.
Fonction exocrine
Le pancréas possède de petites cavités tapissées de cellules dites « acineuses » sécrétant le suc pancréatique qui joue un rôle majeur dans la digestion, contenant nombre d’enzymes : amylases, lipases, ribonucléases, désoxyribonucléases et enzymes protéolytiques. Le suc pancréatique est acheminé jusqu’au duodénum par le canal de Wirsung. Alors, lors de la vidange gastrique, il se mêle à la bile sécrétée par le foie pour faciliter la digestion.
Fonction endocrine
D’autre part, le pancréas sécrète 4 hormones différentes, sécrétées par 4 sortes de cellules originales globalement nommées les îlots de Langerhans :
- Les cellules A (alpha) qui secrètent le glucagon.
- Les cellules B (bêta) qui secrètent l’insuline.
- Les cellules D qui secrètent la somatostatine.
- Les cellules PP qui secrètent le peptide pancréatique.
C’est principalement la sécrétion d’insuline qui a rôle vital, contribuant à la régulation de la glycémie. Les glucides provenant de la digestion des aliments sont véhiculés par le sang pour alimenter les cellules dont le bon fonctionnement requiert un apport glucidique. Mais pour pénétrer au sein des cellules, les glucides ont besoin d’insuline qui leur ouvre les portes des récepteurs de leurs membranes. A défaut de cette « clé » (l’insuline), les glucides ne peuvent entrer dans les cellules et ils s’accumulent dans le sang. Cette hyperglycémie porte un nom : le diabète. Chez l’homme en bonne santé la glycémie doit être maintenue entre 0,70 g et 1,20 g de glucose par litre de sang. Est considéré comme diabétique une personne présentant une glycémie à jeun supérieure à 1,40 gramme de glucose dans 1 litre de sang
Le gymnema sylvestre
Le gymnema sylvestre (Gymnema sylvestris) est précieux pour les diabétiques car il contribue à la régulation de la glycémie, conjointement à l’insuline. C’est un arbuste originaire du continent indien et bien qu’il n’ait rien à voir avec elle (faisant partie des Asclepiadacées) il ressemble étrangement à la vigne. Ses feuilles contiennent de l’acide gymnémique (en quantité), du quercitol, du stigmatéol, du lupéol.
Dans la médecine ayurvédique (indienne) le gymnema sylvestre est le remède indiqué aux diabétiques de type II qui en sont au premier stade de leur traitement sans que soit encore nécessaire de faire appel à l’insulinothérapie. Ce diabète est le plus souvent lié à l’obésité, raison pour laquelle on l’appelle diabète « gras ». Or dans ce cas le gymnema sylvestre est précieux car il freine également la synthèse du glycogène par le foie au terme du catabolisme digestif des glucides. A défaut de glycogène, ce sont les graisses que nous brûlons, ce qui est donc doublement bénéfique car les diabétiques gras doivent impérativement maigrir.
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