Connaissez-vous bien la maladie d’Alzheimer ?
Cette maladie neurodégénérative touche près de 25 millions de personnes dans le monde.
Que savez-vous sur cette maladie ?
Causes, évolution, prise en charge … Testez-vous !
Q1 – Le principal facteur de risque de la maladie d’Alzheimer est l’âge.
C’est vrai. Cette maladie est plus fréquente avec le vieillissement. A partir de 75 ans, le taux d’incidence est de 6%, à partir de 80 ans il atteint 15% et à 85 ans ou plus le taux d’incidence passe à 34%. L’autre principal facteur de risque est le sexe ( les femmes sont plus touchées). D’autres facteurs de risque supposés ont été identifiés: faible niveau d’instruction, tabagisme, inactivité physique, dépression, hypertension artérielle, obésité, diabète.
Q2 – La perte de mémoire est le seul trouble.
C’est faux. Les troubles touchent les fonctions cognitives. La dégénérescence progressive et irréversible des cellules nerveuses provoque la disparition de plusieurs capacités mentales: mémoire, langage, coordination corporelle, capacité de raisonnement, orientation temporo-spatiale… On associe la maladie d’Alzheimer à la perte de mémoire car les premiers neurones atteints sont localisés dans la région de l’hippocampe, siège de la mémoire.
Q3 – Ce sont les souvenirs les plus anciens qui disparaissent en premier.
C’est faux. L’altération de la fonction cognitive se manifeste d’abord par des troubles de la mémoire récente. Les souvenirs anciens sont affectés plus tardivement.
Q4 – Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est fait par imagerie.
C’est faux. Aujourd’hui, le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est clinique. L’imagerie cérébrale ne vient qu’en complément. Le diagnostic est fait sur la base de tests cliniques, psychologiques, par imagerie et biologie.
Q5 – La maladie d’Alzheimer est une maladie héréditaire.
C’est faux. La forme familiale ou héréditaire est très rare: seulement 2% des cas. Elle est due à l’héritage de certains gènes qui ont subi une mutation. Cette forme de la maladie est généralement associée à une apparition précoce (avant 65 ans).La forme la plus fréquente de la maladie d’Alzheimer est celle dite sporadique. Elle représente 90 à 95% des cas et est généralement plus tardive (après 65 ans).
Q6 – L’alimentation pourrait avoir un effet protecteur.
C’est vrai. Le régime méditerranéen qui se caractérise par une forte consommation de fruits, de légumes et de poisson pourrait avoir un effet protecteur. On a constaté chez des personnes qui consommaient du poisson 2 à 3 fois par semaine une diminution du risque de déclin des fonctions cognitives. Mais ces pistes de prévention restent à confirmer.
Q7 – On connaît bien les causes de la maladie d’Alzheimer.
C’est faux. Bien des inconnues demeurent sur le mécanisme de la maladie. Ce qu’on sait aujourd’hui: la maladie d’Alzheimer est associée à deux types de lésions dans le cerveau: les plaques amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires. Ces plaques se forment entre les cellules nerveuses alors que la dégénérescence touche les neurones et conduit à leur mort. C’est l’accumulation anormale de certaines molécules – peptide bêta-amyloïde pour les plaques et protéine tau pour la dégénérescence – qui provoque ces lésions.
Q8 – Des médicaments permettent de ralentir l’évolution de la maladie.
C’est vrai. Il n’existe aucun traitement pour guérir la maladie mais il existe aujourd’hui deux types de traitements médicamenteux qui permettent de ralentir le développement des troubles cognitifs.
Q9 – La vie quotidienne des malades peut être améliorée par des traitements non médicamenteux.
C’est vrai. Une prise en charge non médicamenteuse s’est développée : cet accompagnement relationnel thérapeutique vise à préserver le plus longtemps possible les capacités restantes et ainsi à améliorer la qualité de vie des personnes malades. Exemples de thérapies non médicamenteuses : art-thérapie, musicothérapie, orthophonie, ergothérapie, kinésithérapie …
Q10 – Les problèmes de langage peuvent être un signe d’alerte …
C’est vrai. Ne pas trouver le mot juste, le nom d’un objet ou d’une personne familière peuvent être des signes précurseurs de la maladie. Autres signes d’alerte: les pertes de mémoire répétées qui nuisent aux activités quotidiennes, les difficultés à exécuter les tâches ménagères au quotidien, la perte de repères dans l’espace et dans le temps, les changements d’humeur et de comportement, le manque d’enthousiasme …
Sources:
Association France Alzheimer, dossier de presse Train Alzheimer 2011
La vie trépidante que vous menez met votre mémoire à rude épreuve.
Apprendre, retenir, se souvenir de plus en plus de choses.
Pas évident, n’est-ce pas ? Mettons un peu d’ordre dans la case mémoire avec Acétyl-L-Carnitine
Je viens juste de prendre connaissance de votre courrier en expliquant les différentes préventions pour ralentir la maladie d,alzheimer,je vous en remercie,j,avoue que cette pathologie m,effraie.
Pouvez-vous calculermon mc. Merci
quels sont votre poids et votre taille?
quel est le nom de ce médicament bienfaiteur?
Malheureusement, il n’existe pas de produit qui conjugue les bienfaits de toutes les molécules citées ci-dessus.
Il est fort probable qu’une alimentation équilibrée riche en acides gras polyinsaturés, une exposition quotidienne au soleil, une activité physique régulière et qu’une supplémentation appropriée permettent de retarder de plusieurs années la survenue de la maladie d’Alzheimer.
Mon père décédé en Juin dernier avait cette pathologie.Après le décès de ma mère ,nous l’avons maintenu dans son cadre de vie pendant 1 année, entouré, par mon frère et sa femme.,il avait une petite autonomie, se déplaçait seul dans sa maison et son jardin ,s’habillait pas trop mal, ne fuyait pas, mangeait seul et bien.Il a dû aller à l’hôpital pour des problèmes de petites circulations dans la vessie.
Il devait resté 8 jours et en fait il est resté 3 mois,toujours est-il que nous avons récupéré mon père dans un fauteuil,il était attaché dans son lit à l’hôpital, il avait trés peu à manger, il a perdu 12 kgs,Son Alzheimer s’est aggravé,il ne comprenait pas ce qu’il faisait dans ces lieux,il venait de perdre son repère N° 1 sa femme.
Je pense même qu’il a subit des mauvais traitements(je ne peux pas le prouver.
Nous avons cherché un établissement pour le faire sortir au plus vite,je me suis adressé à France Alzheimer, qui m’a conseillé un centre ORPEA en province (Saintes 17).Le spectacle que je voyais en rendant visite à mon père n étant pas sur place ,je venais plusieurs jours.A l’improviste, j’arrivais, tous les patients étaient autour d’une table, avec des revues sur cette même table,d’autres étaient collés devant une télé allumée, le personnel papotait ,il ne s’y passait rien.
Moi j’emmenais mon père dans une salle éclairée par une grande baie vitrée ,on y voyait passer les voitures ,les gens et mon père manifestait une curiosité en voyant l’animation dans le rue.je jouais au ballon avec lui, je lui montrais des photos de sa vie avec nous, avec Maman, lui parlais de sport ,(sportif toute sa vie durant).
Je lui posait des questions sur les tables de multiplications qu’il savait toujours.
Je lui demandais les prénoms de nous ,de gens qui lui étaient chers enfin je sollicitais sa mémoire par des petits exercices,Je doute fort que dans ces maisons dites « spécialisées soient à l’écoute de nos malades d’alzheimer »
par manque de personnel qualifiée ou non qualifié, de budget, pourtant chaque mois ORPEA prélevait 2200euros par mois.Chercher l’erreur?.
Bonjour Françoise,
La maladie d’Alzheimer progresse à une vitesse effrayante et actuellement, il serait illusoire d’espérer un effet curatif miraculeux. Aucun médicament ne peut renverser ou stopper cette démence une fois qu’elle est enclenchée, d’où l’intérêt d’attaquer le problème avant qu’il n’apparaisse. Scientifiquement approuvées, quelques solutions naturelles permettent pour autant de ralentir sa progression vertigineuse.
La curcumine (molécule bio-active du curcuma) réduit puissamment l’accumulation des plaques séniles. Cette molécule inhibe l’étape primordiale de la formation du bêta-amyloïde, ralentissant considérablement l’évolution de la maladie d’Alzheimer. Actuellement, le curcuma est le remède le plus efficace de tous les traitements alternatifs testés. Les scientifiques ont également découvert que la vitamine D3 active les mécanismes moléculaires qui protègent contre la formation des plaques séniles et le cas échéant freine leur propagation. C’est un fait établi : une carence sévère en vitamine D3 multiplie par quatre le risque de développer la maladie d’Alzheimer.
Extraite de la mousse Huperzia serrata, l’huperzine-A est une molécule dotée d’effet similaire à certains médicaments commercialisés (inhibiteurs de la cholinestérase). Mais contrairement aux traitements classiques de la maladie d’Alzheimer, l’huperzine-A ne crée pas d’accoutumance: son absorption est plus rapide, son action est plus spécifique et son élimination est plus lente. La prise d’huperzine-A est bénéfique non seulement sur la mémoire et la concentration, mais également sur l’état général, le bien-être et les troubles du comportement (agitation, idées délirantes, agressivité, etc…) des personnes souffrantes de la maladie d’Alzheimer.
Anti-âge digne du plus grand intérêt, l’acétyl-L-carnitine stimule l’activité des cellules nerveuses en produisant l’acétylcholine (neurotransmetteur étroitement impliqué dans l’apprentissage et la mémoire). La prise de cet acide aminé retarde la détérioration de la mémoire chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, améliorant considérablement les résultats des testes neuropsychologiques et mémoriels (attention, coordination visuelle, rapidité des réflexes).Plusieurs études ont permis d’établir un lien direct entre la consommation d’oméga-3 et la réduction du risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer. Plus précisément, le DHA oméga-3 (acide docosahexaénoïque), constituant majeur des membranes des cellules nerveuses, semble avoir un effet protecteur puissant.
Cordialement,
Irina
Biologiste-biochimiste, M.Sc.