L’infertilité, un problème de santé publique
Beaucoup de personnes connaissent personnellement et dans leur entourage des problèmes liés à la fertilité. Dans un premier temps, il faut bien dissocier « infertilité » et « infécondité ». Environ 15 à 20% des couples souffrent d’infécondité c’est-à-dire qu’ils n’arrivent pas à avoir un enfant quand ils le désirent. L’hypofertilité se définit par la difficulté à concevoir qui se traduit par un allongement de la conception, beaucoup plus fréquente que la stérilité vraie qui nécessite une prise en charge médicale.
Ainsi, en dehors de toute affection pathologique, plusieurs facteurs peuvent influencer négativement la fertilité masculine et féminine.
Les principales causes des difficultés de Conception :
Les causes naturelles
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- L’âge
- La fréquence des rapports sexuels
- Les toxiques environnementaux
- Le stress : Saviez-vous que le stress pouvait aller jusqu’à bloquer l’ovulation ?
- L’aspect Psychologique
Les causes physiologiques
Ces causes sont déterminées par votre médecin suite à un examen complet de l’homme et de la femme.
- Les troubles de l’ovulation
- L’obstruction des trompes de Fallope
- Les anomalies utérines : des malformations de l’utérus ou des trompes utérines peuvent empêcher la nidation
- L’insuffisance Lutéale : l’insuffisance de l’hormone progestérone empêche le maintien de la grossesse
- Des anomalies au niveau des spermatozoïdes : peu nombreux, pas assez mobiles ou malformés
Age et fertilité du couple
La fertilité du couple diminue à mesure que s’élève l’âge des deux partenaires. Chez la femme cette influence négative de l’âge se situe au niveau de l’ovaire, du capital folliculaire et de la qualité des ovocytes. Chez l’homme cela est évalué sur les caractéristiques du sperme (numération, mobilité, morphologie). S’élève aussi le risque de mutations entrainant des malformations.
La fréquence des rapports sexuels :
Elle doit être régulière pendant la période d’ovulation. L’idéal est d’étaler les rapports avant, pendant et après l’ovulation.
La notion de fécondabilité : C’est la probabilité que l’ovule « pondu » soit fécondable. Or, cette probabilité diminue avec l’âge de la femme. En effet, un des paramètres essentiel est l’âge de la femme. Les chances de concevoir diminuent avec l’âge. C’est à partir de 35 ans que la fertilité décroit véritablement. La femme nait avec un stock d’ovocytes (cellule sexuelle femelle) qui décroit avec le temps de manière physiologique. Or, la majorité des spécialistes ont le sentiment de voir de plus en plus de femmes ayant une fonction ovarienne altérée.
Quand l’environnement s’en mêle !
La fertilité est altérée par des facteurs environnementaux à l’âge adulte : antidépresseurs, poids, alimentation, professions exposées, sport intense, stress.
Les toxiques environnementaux :
L’explication environnementale de l’infertilité est de plus en plus une réalité. Ce que vous mangez, buvez ou respirez est à l’origine d’un grand nombre de difficultés de conception. D’autres toxiques dépendant du comportement : tabac, alcool, et drogues entrainent un vieillissement des tissus en créant un stress oxydant qui affecte la qualité du sperme avec une concentration moindre et qui affecte toutes les étapes de la reproduction féminine : maturation des ovocytes, implantation de l’embryon et développement du fœtus.
Les polluants atmosphériques, pesticides sont autant de facteurs qui allongent le délai de conception, réduisent la qualité des ovules et des spermatozoïdes et diminuent la fertilité.
Les Perturbateurs Endocriniens à l’amende :
De nombreuses substances chimiques sont aussi néfastes pour les gamètes : les métaux lourds (plomb, cadmium…), les solvants ou encore les pesticides dont les dangers sont à l’heure actuelle avérés. Certaines de ces substances même à très faible concentration sont fortement incriminées d’un effet néfaste sur le système endocrinien (l’ensemble des glandes qui synthétisent les hormones nécessaires au bon fonctionnement de l’appareil reproducteur de l’organisme). Or ces perturbateurs sont largement disséminés dans l’environnement. L’impact des antioxydants chez les deux partenaires est scientifiquement prouvé. Ils désactivent les radicaux libres qui dégradent ovules et spermatozoïdes.
Une nouvelle pollution :
L’organisme est également bombardé de toutes sortes d’ondes électromagnétiques : téléphones portables, Wifi, antennes relais, Bluetooth…Les spermatozoïdes sont des cellules en multiplications et en développement permanent (contrairement aux ovules de la femme qui sont constitués depuis le plus jeune âge et qui ne se multiplient pas) particulièrement sensibles aux rayonnements électromagnétiques.
Il ne faut pas sous-estimer l’impact de ces molécules sur la fertilité. Le principe de précaution et de prévention doit s’appliquer.
Tout cela doit se faire en amont de la conception, pour commencer à préparer au mieux et en profondeur la conception sans en arriver aux examens sophistiqués. Il faut des gamètes (ovocytes et spermatozoïdes) fonctionnels et des voies génitales qui permettent leur rencontre. L’ovule qui résulte de leur fusion doit être viable et s’implanter correctement dans l’utérus pour que la grossesse puisse débuter normalement. Ainsi, ne pas obtenir de grossesse après 12 mois sans contraception n’est pas nécessairement signe d’infertilité. Le couple peut ne pas avoir rempli toutes les conditions requises au moment opportun.
Lorsque les couples éprouvent des difficultés à concevoir un enfant alors que les deux partenaires sont en bonne santé, quelques changements d’hygiène de vie et une complémentation nutritionnelle peuvent aider à augmenter les chances mais aussi à avoir un bébé en bonne santé.
Certains ingrédients naturels augmentent la fertilité. L’amélioration de l’hygiène de vie associée à des ingrédients nutritionnels peuvent booster la fertilité jusqu’à 70%. En effet, la supplémentation nutritionnelle est essentielle pour un système reproductif en bonne santé et préparer le corps de la femme à la grossesse. Grâce à la combinaison optimale d’antioxydants et de micronutriments, le complément nutritionnel contribue à une spermatogenèse et une ovulation normale, à la synthèse normale d’ADN, une protection des membranes des gamètes, donc à fertilité et une reproduction normale.
La durée recommandée est de 3 à 6 mois dès le désir d’enfant.
Cyrielle, Votre Docteur en Pharmacie NutriLife.
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