Les virus sont des micro-organismes infimes qui pénètrent dans la cellule saine et puisent ainsi dans ses sources pour se multiplier. Ces
parasites se servent du «génie» génétique de la proie vivante, en détournant sa stratégie à leur profit. Souvent, les virus se métamorphosent
en un tour de main et deviennent ainsi totalement résistants aux médicaments classiques. Il devient alors indispensable de varier
en permanence l’arsenal thérapeutique pour échapper à leurs griffes ! Le saviez-vous ? Certains algues et champignons possèdent de
véritables propriétés antivirales. Ils jugulent naturellement les invasions virales tout en simulant la production de nombreux anticorps pour
éviter la propagation excessive.
Les algues rouges marines (particulièrement du genre Gigartina) sont riches en molécules spécifiques dénommées «polysaccharides
sulfatés» (PSS). Ce sont des sucres rangés en chaînes linéaires de très grande taille ayant de fortes propriétés antivirales. En agissant
bien avant l’introduction du virus dans la cellule saine, les PSS empêchent le contact de la particule virale avec le futur hôte. Ne pouvant
plus s’attacher sur la membrane, ni pénétrer à l’intérieur des cellules ciblées, les virus abandonnent l’attaque. Ils serons ainsi rapidement
détruits par les macrophages, «éboueurs cellulaires» spécifiques. Les PSS affectent également les étapes initiales de la réplication des
virus réduisant considérablement la vitesse de leur multiplication à l’intérieure des cellules.
Principe antiviral de la spiruline, le polysaccharide sulfaté appelé «calcium spirulan» (Ca-PS) permet à la fois d’écarter l’invasion et
d’empêcher la multiplication de plusieurs virus, dont le virus herpès de types I et II, le cytomégalovirus humain, le virus de la grippe A,
le virus Epstein-Barr et le VIH-1. Différentes préparations de spiruline augmentent les capacités du système immunitaire. Elles stimulent
la production d’anticorps et accroissent considérablement la quantité des globules blancs spécifiques qui débarrassent l’organisme des
cellules infectées. Le polysaccharide peptide (PSP) du Shiitake (champignon médicinal) inhibe l’activité de la transcriptase inverse du
VIH-1, enzyme qui permet au virus du SIDA de transcrire son information génétique et de s’intégrer à la cellule saine. Visant à cibler la
réplication du VIH-1, cette stratégie naturelle s’avère très prometteuse. Administré par voie intra-nasale, le polysaccharide acide (PSA)
isolé à partir de l’extrait de Cordyceps augmente l’espérance de vie des souris infectées par le virus de la grippe A. Il pourrait donc
constituer à l’avenir un remède entièrement naturel contre l’infection grippale.
Les nutriments mentionnés dans cet article :
Spiruline : Assure un niveau d’énergie maximum !
Cordyceps : Tonifie l’organisme et assure la longévité
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