Des découvertes prometteuses sur les effets de la coenzyme Q10 sur le stress oxydatif et l’inflammation…
La coenzyme Q10 est une substance similaire à une vitamine que l’organisme produit lui-même et est apportée en petites quantités par l’alimentation. Son taux diminue avec l’âge et suite à certaines maladies ou traitements : d’où l’intérêt croissant de la recherche sur l’effet de sa supplémentation.
Depuis sa découverte dans les années 50, on sait que la coenzyme Q10 (ou « Q10 ») joue un rôle crucial pour le bon fonctionnement de l’organisme. Elle aide à transformer l’énergie issue de l’alimentation en énergie utilisable par nos cellules et possède un fort pouvoir antioxydant. Par ailleurs, elle abaisse le niveau d’inflammation qui favorise de nombreuses affections, notamment liées à l’âge. Pour ses propriétés, la supplémentation en Q10 est préconisée par les médecins dans plusieurs pays en appoint des traitements classiques dans certaines maladies cardiovasculaires.
Affections du système cardiovasculaire ou digestif : la coenzyme Q10 protectrice
Des études récentes confirment cet effet : le taux de protéine C réactive (un marqueur sanguin d’inflammation) serait réduit chez des patients atteints d’insuffisance rénale supplémentés en Q10 (100mg/jour sur 3 mois, contre placebo). Or, ces personnes sont plus à risque d’infarctus à cause de l’inflammation engendrée par les dialyses. Les chercheurs en ont déduit que Q10 contribuerait à protéger des accidents cardiovasculaires liés aux atteintes rénales. Chez les personnes atteintes de diabète, Q10 améliorait également le taux de « bon » cholestérol protecteur des artères.
Aiguillés par ces résultats prometteurs, des chercheurs du monde entier se sont récemment penchés sur les éventuels bienfaits de Q10 sur des affections d’autres organes… Et ça commence bien ! Des chercheurs chinois ont ainsi observé l’effet d’une supplémentation en Q10 chez des personnes opérées d’un cancer du foie, le stress oxydatif et l’inflammation favorisant la progression de ce cancer après chirurgie. Chez les personnes supplémentées (300mg/jour sur 3 mois, contre placebo), les marqueurs du stress oxydatif et de l’inflammation étaient diminués. Des scientifiques iraniens ont également pu montrer sur des modèles de pancréatite aiguë que la Q10 avait un effet anti-inflammatoire sur les lésions du pancréas. Des résultats positifs similaires ont été obtenus sur des modèles de colite ulcéreuse, une maladie inflammatoire de l’intestin. A suivre…
Est ce que la vitamine B3 mélangé avec du D ribose donne du NAD ou NADH
Cher lecteur, ce n’ est pas la même chose.