Appelée autrefois « pomo d’oro » ce qui signifie « pomme d’or », la tomate est une plante annuelle originaire d’Amérique du Sud. Ni fruit, ni légume, mais bel et bien une baie, elle est gorgée d’eau, de vitamines, de sels minéraux et est très pauvre en calories. Etant considérée comme non comestible, voire vénéneuse, ce n’est qu’au début de XVIIème siècle que la tomate devient la star de la cuisine méditerranéenne. Aujourd’hui, on la mange crue, confite ou séchée, en salade, sous forme de soupes, de sauces, de ketchups, de jus et même de sorbet. Bien plus qu’un délice, la tomate est un vrai concentré de santé. Elle lutte contre l’excès de mauvais cholestérol, apaise l’inflammation, réduit le risque d’apparition des cancers (prostate, poumons, estomac) et des altérations de notre bibliothèque génétique (ADN) !
Le lycopène
Les tomates sont riches en lycopène, pigment naturel qui leur donne une belle couleur rouge. Dénommé également « psi-psi carotène», c’est un antioxydant, anticancéreux et photo-protecteur puissant qui fait d’ores et déjà partie des molécules très réputées. Aujourd’hui, les chercheurs révèlent : le lycopène est également doté d’effets … antimutagènes ! Ce pigment protège contre les modifications de l’information génétique (mutations) qui provoquent les cancers et font vieillir prématurément.
Une étude récente réalisée à l’université de Prague met en évidence que le lycopène pur ainsi que sous forme de purée de tomate pourrait épargner des effets nocifs de plusieurs substances chimiques sur le génome. Les souris, traitées au préalable avec différentes doses de lycopène ont été exposées à deux puissants agents mutagènes. A la fin de l’étude, grâce à ce pigment, les rongeurs ont démontré aucune perte significative du matériel génétique !
C’est un fait établi que les rayons UV, le tabac et la pollution font partie des mutagènes, agents qui mettent en péril notre patrimoine génétique. Étant donné que le lycopène se concentre facilement dans le foie, la prostate et les testicules, il est fort probable que ce pigment réduit significativement l’impact des mutagènes sur l’ensemble de ces tissus.
Notre corps ne peut pas produire le lycopène, il devient alors indispensable de s’en procurer dans l’alimentation quotidienne. Lorsqu’on mange des tomates, on n’assimile que
5% de lycopène ingéré. L’huile d’olive extra vierge double son absorption intestinale. Il en est de même pour la cuisson des tomates, qui amplifie l’effet du lycopène sur notre organisme.
Référence ;
Les nutriments mentionnés dans cet article :
Lycopène : Puissant antioxydant, réduit le risque d’apparition du cancer de la prostate.
Et le concentré de tomate est il bon
merci
oui, le concentré de tomate est également riche en lycopène
Bonjour,
Les résultats de cette étude sont en effet très intéressants. On connaissait l’intérêt de manger fruits et légumes, mais de jours en jours on découvre de nouvelles vertus insoupçonnées.
La tomate est de plus un légume très fréquent et facile à cultiver. Cependant je pense que pour conserver ces intérêts il vaut mieux éviter les tomates issues de l’agriculture intensive pleines de pesticides.
Je retiens de tout cela que la tomate pourrait permettre de lutter contre le cancer du foie, prostate et testicules.
Messieurs à vos assiettes 😉
Salutations
Bonjour,
Mais ce n’est pas tout ! La consommation régulière de tomates est très bénéfique pour les asthmatiques.
Bien à vous,