Aucune grâce extérieure n’est complète si la beauté intérieure ne la vivifie pas…
Dès la quarantaine, la femme s’embellit d’une dignité et d’une vivacité, que bien souvent les plus jeunes lui jalousent ! La force de son bel âge est un firmament de couleurs, mais son arc-en-ciel de nuances peigne les traits de la maturité… La femme devient de plus en plus exigeante à chaque année qui défile, toujours en quête de performance pour estomper les traces du temps. Elle veut retrouver l’Aurore naissante de sa peau : sa fermeté, sa souplesse, son éclat, sa luminosité et sa douceur d’antan. Mais, déconcertée par l’avalanche de crèmes «miraculeuses», véritables «révolutions» anti-âge, elle est souvent intriguée de ce qui se passe véritablement derrière des belles étiquettes si complexes. Nullement naturels, les cosmétiques de synthèse n’apportent aucun élément «jouvence», formant simplement une légère pellicule-protectrice à la surface de la peau. Pourquoi se tourner vers des dérivés de pétrole si la nature-même nous dévoile les coulisses des promesses rajeunissantes ?
Communément appelé «petit gris», Hélix aspersa n’est pas un simple mollusque. La lenteur de ce banal gastropode contraste avec la vitesse à laquelle la peau renaît de sa propre jeunesse. La légende veut qu’en Grèce Antique on utilisa un mélange de lait tiède, d’huile d’olive et d’escargots écrasés pour atténuer des inflammations cutanées et pour soigner des plaies des hoplites. De nos jours, les scientifiques n’ont fait que prouver ce que les peuples anciens savaient depuis des temps lointains.
C’est au cœur de la bave d’escargot, que les chercheurs ont découvert une substance extrêmement puissante : l’allantoïne. L’allantoïne est une molécule capable de stimuler à la fois la prolifération (multiplication) de cellules réparatrices de la peau (fibroblastes) et de réduire l’inflammation cutanée. De cause à effet, l’activité accrue de fibroblastes accélère la production du collagène et de l’élastine, protéines fibreuses majeures du derme et de la matrice cutanée extra-cellulaire. Ces protéines fibreuses jouent un rôle de «béton armé» indispensable aux propriétés mécaniques de la peau (tonicité, fermeté, densité). En décuplant la production du collagène et de l’élastine, l’allantoïne encourage la force, la résistance et la souplesse des couches cutanées affaiblies.
D’autre part, l’allantoïne facilite la cicatrisation des plaies superficielles, cautérise les boutons et calme les irritations dues à l’épilation ou à l’exposition au soleil. De par ses effets ramollissants et exfoliants, elle diminue l’épaisseur et adoucit la sécheresse des tissus cicatriciels. Les marques d’acné tenaces, les gerçures rebelles et même les crevasses du pied disparaissent ! Finalement, l’allantoïne est un excellent concentré «blanchissant» sur les tâches pigmentaires. Grâce à cette molécule la peau s’éclaircit progressivement pour retrouver sa propre expression à la lumière !
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