Nos artères ressemblent à de longs tuyaux élastiques, constitués de cellules reparties en trois couches. La première, l’adventice est le revêtement le plus robuste du soutien externe. La seconde, la media, est la tunique intermédiaire la plus épaisse et la troisième, l’intima, est la chemisette interne la plus délicate. L’intima est revêtue d’endothélium, pellicule fine au contact direct avec le sang. De nombreux facteurs endommagent cette structure fragile, favorisant la formation d’une strie, puis d’une bosse, puis d’une plaque de taille très importante.
Le mécanisme exact à l’origine de ce phénomène demeure encore inconnu. Contrairement aux idées reçues, la présence de cholestérol en quantité accrue n’est pas nécessaire pour amorcer la formation d’une plaque. La réponse active de la paroi artérielle interne à une agression mécanique, chimique ou infectieuse est l’explication la plus crédible qui existe à présent.
En effet, plusieurs facteurs tels que des germes nocifs (virus, bactéries et champignons), des toxines ou des radicaux libres creusent les failles dans l’endothélium, provoquant des lésions plus au moins importantes. Le corps tend à réparer ces blessures, formant une mousse collante qui s’infiltre progressivement dans l’intima. Peu à peu, cet enduit s’épaissit et s’organise en un dépôt blanchâtre : plus il y a de déchets, de toxines ou de graisses sanguines, plus la plaque se fera vite et plus elle sera importante ! Les cellules du système immunitaire dévorent partiellement ces amas étranges, tout en libérant une multitude de substances vaso-actives. Ces substances stimulent la prolifération de cellules musculaires lisses de l’intima qui entourent la plaque d’une « camisole de force ».
Épaissie, la plaque rétrécit la lumière de l’artère et nuit par le fait même à l’écoulement harmonieux du sang. Lorsqu’elle se fissure ou se rompt, les plaquettes sanguines adhèrent à la cassure et forment un caillot. Le caillot obstrue l’artère et empêche ainsi le débit sanguin. Il est possible que ce caillot se détache et se rende à d’autres parties du corps où il bloque complètement la circulation du sang. Ceci est à l’origine d’un infarctus du myocarde, d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’une embolie pulmonaire grave. D’autre part, la plaque peut se calcifier, ce qui provoque un durcissement conséquent de l’artère. Ne pouvant plus répondre aux variations de la pression sanguine, l’artère rigidifiée peut se rompre et entraîner ainsi une hémorragie.
Comment éviter la formation d’une plaque ?
C’est un fait plus qu’établi que le grossissement d’une plaque est grandement favorisé par l’alimentation hypercalorique, riche en graisses saturées, sels et sucres rapides, par la sédentarité, le tabagisme et le stress. Supprimer ces causes (surveiller son alimentation, perdre du poids, faire du sport, arrêter de fumer, gérer le stress, etc.) semble être un excellent moyen de prévenir la maladie…
Pourtant, toutes les personnes ayant subi une crise cardiaque ou un AVC à cause d’une plaque n’étaient pas forcément obèses ou hyper stressées, certaines faisaient régulièrement du sport, d’autres avaient un cholestérol tout à fait normal et une tension artérielle parfaite. Comment peut-on donc expliquer ce phénomène ?
En effet, diverses infections virales (hépatite A, herpès simplex de types I et II, cytomégalovirus) ou bactériennes (Chlamydia pneumoniae, Helicobacter pylori) sont soupçonnées d’amorcer la formation d’une plaque. Longtemps considérée comme excentrique, cette hypothèse est désormais soutenue par un grand nombre de recherches cliniques. Par exemple, il existe un lien direct entre le déséquilibre de la flore de la bouche et l’épaisseur de la paroi des carotides : plus les bactéries buccales sont nombreuses, plus les carotides sont rigides ! De cette hypothèse infectieuse peuvent découler deux stratégies thérapeutiques inédites : la prévention par vaccination et l’éradication des micro-organismes à l’aide des antibiotiques ou antiviraux classiques.
Que pouvez-vous faire ? Pensez à la vitamine D !
Produite par la peau grâce aux rayons du soleil, la vitamine D empêche le dépôt du calcium sur les parois artérielles, ce qui assouplit les vaisseaux sanguins et augmente la capacité des artères à se dilater. D’autre part, elle stimule la production de peptides antiviraux (cathélicidines), qui empêchent l’adhérence des particules virales aux cellules des parois artérielles. Fait étonnant, mais se supplémenter en vitamine D en période hivernale c’est la solution la plus simple et la plus efficace pour freiner la formation d’une plaque !
Vous vous trompez. les raisons du dépôt de la plaque d’athérome est toujours la présence de micro lésion au coeur de l’artère. Ces lésion sont la conséquence directe d’une carence en micro nutriment essentiels : vitamine C, lysine et proline. Cela à été démontré par le Double prix nobel le Dr Linus Pauling et le Dr Rath dans les années 90.
Mais les laboratoire pharmaceutique ne souhaitent pas que cela se sache et préfère vendre des statice au monde entier pour des milliard de dollars plutôt que vraiment guérir les gens avec des vitamines ridiculement peu chère.
Contrairement à ce que vous voulez vendre, la vitamine D n’est pour rien dans le processus de guérison de la plaque d’athérome et les dépôts de cholestérols et de calcium dans les artères. Au contraire, la vitamine D augmente la présence d’ion calcium dans le sang et met en danger les personnes atteinte de plaque d’athérome.
Si vous voulez vous débarrasser des ions calcium en trop grand nombre dans votre sang qui sont susceptible d’aggraver les dépôts sur votre plaque d’athérome, alors prenez du magnésium, pour canaliser les ions calcium et les stocker là où ils doivent se trouver : les os.
Désolé mais votre article ne vaut rien.
Je suis désolée de vous décevoir, mais la plupart de vos affirmations (datées des années 1990, il y a 20 ans en arrière !) sont fosses. Il est vrai que l’excès de vitamine D contribue à la calcification des tissus mous. Cependant, les études montrant des effets « toxiques », comme l’hypercalcémie que vous avez citée, ont toutes utilisé des doses de vitamine D égales à 40 000 UI par jour voire plus. Le surdosage en cette vitamine est observé rarement. Selon le Pr R Vieth, considéré d’ailleurs comme le spécialiste mondial de la vitamine D, aucune étude scientifique sérieuse de grande envergure n’a montré d’effet indésirable à la dose de 10 000 UI par jour.
Les nouvelles données expérimentales (2007-2013) montrent que la vitamine D inhibe les processus impliqués dans la calcification de l’intima tels que par ex la libération de cytokines pro-inflammatoires et de molécules d’adhésion ainsi que la prolifération et la migration des cellules musculaires lisses des vaisseaux. Je regrette, cher Monsieur, mais selon les études les plus en vogue, la vitesse de calcification des artères est inversement corrélée avec le taux sanguin de la vitamine D.
« Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait la différence ! » Paracelse en était déjà conscient ! Alors qu’il y a à peine une vingtaine d’années on parlait presque exclusivement de la « nocivité » de la vitamine D sur les artères, on sait aujourd’hui à quel point un apport en cette vitamine est important pour freiner la formation d’une plaque. Je comprends à quel point est difficile de briser les dogmes: Galilée a été condamné par l’Inquisition Romaine tout simplement parce qu’il osa d’affirmer que la Terre tournait autour du Soleil au lieu d’être au centre de l’Univers !
Quant au magnésium, il contribue à ralentir la calcification des artères à raison de… 50 mg par jour, mais pas plus ! (Hruby A, et al. Magnesium Intake Is Inversely Associated With Coronary Artery Calcification: The Framingham Heart Study.JACC Cardiovasc Imaging. 2013 Nov 20.) Scrutez les étiquettes et vous verrez que la plupart des suppléments renferment les doses 10 fois supérieures…
L’hypothèse selon laquelle l’apport supplémentaire en calcium augmente la calcification des artères n’est pas soutenue actuellement. (Samelson EJet, et al. Calcium intake is not associated with increased coronary artery calcification Am J Clin Nutr. 2012 Dec;96(6):1274-80.). Fait étonnant, il existe un lient direct entre la moindre densité osseuse et la calcification accrue des artères…
Cordialement,
Chère Irina,
Merci pour cette réponse longue et documentée. Vous parlez beaucoup de la vitamine D, il est vrai que la recherche sur cette vitamine (qui est plus une hormone) est très dynamique depuis quelques années. La relation entre la plaque d’athérome et le calcium ne sont plus à démontrer. La relation entre le calcium et la vitamine D non plus. Mes remarques concernant ces interactions sont basées en partie sur les analyses du Dr Thomas E. Levy (M.D., J.D.). Cependant, je suis ouvert et à la vu des études que vous citez je suis disposé à pondérer certains de mes arguments.
Néanmoins, je ne me risquerais jamais à conseiller à une personne ayant des problèmes cardiaque de se supplémenter en vitamine D. Même si au vu des études que vous citez il peu y avoir quelques effet sur le processus de calcification de l’intima.
Pourquoi ? et bien tout simplement parce que conseiller à une personne atteinte de problème cardiaque de se supplémenter en vitamine D, c’est lui donner un remède réellement très peu efficace en comparaison aux bénéfices incontestablement supérieurs que lui apporterai une supplémentation correcte en vitamine C + lysine + proline. Ce trio la uniquement pourra avoir de réels effet sur la santé de ses artères en réparant, oui je dis bien « réparant » les lésions de l’artère, et en évacuant les couches de cholestérols LDL (plus précisément de Lp(a) ).
Malheureusement en vous passez à côté du coeur du problème, ou plutôt de la solution. Promouvoir la vitamine D pour cette maladie est contreproductif, elle ne réparera jamais une artère qui présente des lésions. La vitamine C, elle le fera !
Et à ce sujet vous ne faite aucun commentaire. Avez vous des intérêts personnel à venter un remède si peu approprié à cette maladie ? Pourquoi ne voyez vous pas que la solution existe et est prouvée depuis des dizaines d’année ? Les études que vous citez sont certainement fondées, mais elle détournent l’attention de la vérité. En subventionnant la recherche sur la vitamine D (en millions de dollars) l’industrie pharmaceutique réussi à détourner la recherche autour d’un traitement réellement efficace : la vitamine C. Pourquoi ne dosent-ont pas systématiquement les niveaux plasmatique de vitamine C lors de toutes les analyses sanguine faites en laboratoire ? Alors que la carence en vitamine C est elle réellement mortelle, et que l’hypoascorbémie est 100 fois plus source de maladies dégénératives.
Vous semblez instruite, alors s’il vous plait ayez aussi un esprit critique et vous discernerez la vérité.
Amicalement
Marco
Cher Marco,
Je vous remercie de votre réponse. Je constate, grâce à vos commentaires, que le but de cet article (dévoiler le côté méconnu du processus de la formation d’une plaque d’athérome et proposer une approche thérapeutique inédite qui sort du rang des traitements conventionnels et brise les dogmes de la science fondamentale) est atteint.
C’est un fait plus qu’établi que l’athérosclérose est une maladie multifactorielle: il existe au moins une dizaines de théories controversées. Bien que l’altération de l’intima soit reconnue comme un facteur favorisant l’apparition de l’athérosclérose, l’hypothèse selon laquelle les lésions de cette paroi sont dues à une carence en lysine, proline, glycine (et autres substances nécessaires à la biosynthèse du collagène telle que la vitamine C, notamment) n’est pas la plus admise par la communauté scientifique.
Cordialement,
Irina
On parle souvent de la vitamine D mais jamais de ses inconvénients !!….
Liposoluble et dotée d’une longue demi-vie (3-4 semaines), la vitamine D peut être stockée dans les tissus graisseux du corps. Un taux excessif de vitamine D peut induire une hypercalcémie (un niveau élevé de calcium dans le sang) et par la suite, entraîner la calcification des tissus mous. Les symptômes du surdosage comprennent les nausées, les vomissements, la soif accrue, la polyurie, la nervosité et dans les cas très graves, la tétanie. Les apports quotidiens trop importants en vitamine D peuvent augmenter le taux du facteur de croissance des fibroblastes (FGF23). Les anomalies touchant FGF23 altèrent l’espérance de vie et sont impliquées dans les processus liés au vieillissement prématuré.
C’est la raison pour laquelle il est important de respecter la dose journalière recommandée (AJR). A la lumière de nouvelles recherches l’AJR s’élève entre 400 à 1 000 UI (10 à 25 µg) pour un adulte de moins de 50 ans et entre 800 UI à 2 000 UI (20 à 50 µg) pour une personne plus âgée.