Que savez-vous des MICI ?
Maladie de Crohn, rectocolite hémorragique… Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) touchent 2,5 millions de personnes dans le monde. Pourtant, elles restent mal connues. Et vous, que savez-vous sur ces maladies, leurs symptômes et leurs traitements? Faites le test!
Q1 – . Les MICI touchent plutôt les personnes âgées.
Faux. Ces maladies débutent le plus souvent chez des adultes jeunes avec un pic de fréquence entre 25 et 30 ans. 15% des cas surviennent même avant l’âge de 15 ans. Dans le cas de la Maladie de Crohn, près de 10 % des patients ont moins de 17 ans. L’incidence de cette maladie (nombre de nouveaux cas par an) est en très nette augmentation depuis quelques années.
Q2 – Les symptômes des MICI sont seulement des symptômes digestifs…
Faux. En plus des symptômes digestifs (douleurs abdominales, diarrhées avec glaires et parfois sang), l’évolution des MICI s’accompagne dans 1 cas sur 5 de manifestations extra-intestinales parfois sévères qui peuvent révéler la maladie, notamment au niveau buccal, cutané, articulaire, et oculaire.
Q3 – La maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont des maladies très différentes.
C’est faux. Faux. Ce sont deux maladies qui se caractérisent par l’inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif, source de lésions destructrices d’une sévérité variable. Dans les deux cas, la maladie évolue par poussées tout au long de la vie. La principale différence entre la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique est la localisation des lésions: la maladie de Crohn peut toucher l’ensemble du tube digestif, de la bouche à l’abus alors que la rectocolite hémorragique est localisée au rectum et au côlon
Q4 – On peut guérir les MICI.
Faux. A ce jour, aucun traitement n’est en mesure de guérir complètement ces maladies. La stratégie thérapeutique consiste à contrôler les poussées et prévenir les récidives et les complications. Lorsqu’ils ne sont pas ou plus efficaces, il est parfois nécessaire de procéder à l’ablation d’un segment d’intestin, du rectum et/ou du côlon.
Q5 – Les MICI exposent à un risque accru de cancer colo-rectal.
Vrai. Les personnes qui ont une MICI ont un risque plus grand d’avoir un cancer colo-rectal, en particulier lorsqu’ils ont des lésions au niveau du côlon. Une étude danoise a montré que par rapport à la population générale, le risque de cancer du côlon est multiplié par 2 à 2,5 après 10 ans d’évolution de la maladie (1)
Q6 – Le diagnostic de ces maladies est fait avec une prise de sang.
Faux. Le diagnostic de la maladie de Crohn et de la rectocolite hémorragique s’effectue généralement sur la persistance ou la répétition des symptômes et est confirmé par des explorations endoscopiques (coloscopie) associées éventuellement à une biopsie et/ou des explorations radiologiques.
Q7 – On connaît bien les causes des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
Faux. Les causes précises des MICI demeurent inconnues, même si l’on a pu déterminer un certain nombre de facteurs génétiques, environnementaux et immunologiques. L’inflammation chronique du tube digestif qui caractérise les MICI semble être la conséquence d’une anomalie de la réponse immunitaire de l’intestin vis-à-vis de composants de la flore intestinale chez des sujets génétiquement prédisposés. De très nombreux facteurs de risque ont été évoqués. Les seuls clairement établis sont le tabac (par des mécanismes encore inconnus à ce jour, non liés à la nicotine) qui protège de la RCH mais favorise et aggrave la maladie de Crohn, et l’appendicectomie (dans l’enfance) qui protège de la rectocolite.
Q8 – Les probiotiques pourraient aider les malades atteints de MICI.
C’est vrai. Vrai. Une association de probiotiques, le VSL3, a déjà montré un effet positif pour la recto-colite hémorragique. En 2008, les chercheurs de l’INRA ont découvert une bactérie lactique présente dans nos intestins aux propriétés anti-inflammatoires. La flore des personnes atteintes de la maladie de Crohn semble déséquilibrée en cette bactérie, on pourrait donc envisager la mise au point d’un probiotique pour soulager cette maladie.*
Apolline Giraudet
Ces maladies peuvent s’accompagner d’un déficit en vitamines et minéraux, en particulier en fer et en magnésium.
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Références :
Sources:
- Dossier de presse DigestScience -AFA -G. Cadiot, J-P Galmiche, C. Matuchansky, M. Mignon. Gastro-entérologie ELLIPSES/ AUF 2005, p 521 – 547. Maladie de Crohn et Rectocolite hémorragique. INSERM 2005.
- *Sokol H, Pigneur B, Watterlot L, Lakhdari O, Bermudez-Humaran LG, Gratadoux JJ et al. Faecalibacterium prausnitzii is an anti-inflammatory commensal bacterium identified by gut microbiota analysis of Crohn disease patients. Proc Natl Acad Sci U S A 2008; 105(43):16731-16736.
Bonjour. Je viens de tomber sur votre article. Je dois indiquer à tous et à toutes de visiter le site de EAU KANGEN appareil japonais, qui permet de régler finement l’alcalinité de l’eau du robinet et de la nettoyer avant utilisation. La plupart des maladies de l’intestin, bégnins ou plus graves viennent du terrain acide, voire très acide de nos corps de Pays »dits évolués ». (Malbouffe, sodas, gras, mauvais équilibres alimentaires etc…).La médecine classique aujourd’hui est toalement à côté de la plaque, puisqu’en fait elle n’est que la paravent des laboratoires. Nuls sont les médecins en ce qui concerne le traitement du terrain, qui est le seul susceptible de GUERIR les problèmes de santé et non, comme ils le font quasiment tous, de SOIGNER les »malades ». Jean Naturopathe Magnétiseur
En sachant que la moyen pour les médecin et de moins de 6 heures sur l’alimentation lors de toute leur étude. Ça fait rire, enfin presque.
Bonjour, oui je connais cette maladie mais trouve honteux qu’à la fin de ce questionnaire vous proposiez un démarchage médicamenteux par une auto médication cette maladie doit être traitée par un médecin point barre
Bonjour,
Cet article est un résumé de plusieurs ouvrages protégé en vertu des lois sur la liberté d’expression. Il est destiné à des fins informatifs. Il n’est pas conçu comme un substitut pour le diagnostic, le traitement ou les conseils d’un professionnel agréé qualifié. L’auteur est simplement en mesure de vous donner quelques informations à partager avec votre médecin afin de décider avec lui de la meilleure thérapie.
Evidemment qu’il faut avoir à faire au milieu médical, c’est le bon sens.
Mais, utiliser en complément des produits chimiques, des produits issus de la nature permet également de traiter des « niveaux » différents au niveau cellulaire.
bonjour
ma belle mère souffrait de maladie de crohn, elle s’est bien soulagée en buvant de ll’eau alcaline ENAGIC. Depuis plus de problèmes. bien entendu elle fait attention à son alimentation mais depuis qu’elle s’hydrate avec l’eau, elle mange même des frites.