
Le saviez-vous ?
Nos tissus graisseux sont de véritables glandes hormonales « miniatures », authentiques structures dynamiques produisant de nombreuses molécules nommées adipokines. C’est bien au cœur même de ces « usines adipeuses» qu’une dizaine d’adipokines règnent sur le stockage et la combustion des graisses, en diminuant l’appétit ou en engendrant la faim. En agissant sur cette production hormonale dite «graisseuse» éliminons-nous plus efficacement les rondeurs encombrantes ?
La leptine est une hormone primordiale des tissus graisseux qui gouverne la communication entre le cerveau (notamment l’hypothalamus) et les cellules graisseuses. Le corps sécrète plus de leptine lorsque le poids augmente. Il informe ainsi le centre cérébral de la satiété que les réserves graisseuses sont suffisantes à la survie de l’organisme. Une diminution de l’appétit et une combustion accélérée des graisses s’opèrent. En revanche, lorsque les réserves graisseuses du corps chutent, la leptine n’est sécrétée qu’en très faible quantité. Une sensation impérative de faim et une consommation directe de nourriture s’imposent !
C’est un fait établi qu’une alimentation déséquilibrée, riche en sucres simples et en graisses saturés favorise la surcharge corporelle. L’excès de masse graisseuse provoque l’inflammation des tissus et une perte de sensibilité des récepteurs à la leptine. Lorsque nos tissus deviennent insensibles (dits résistants) à la leptine, le cerveau ne reçoit plus le signal de satiété et provoque une sensation permanente de faim, même après une consommation suffisante de calories. Responsable de l’échec de nombreux régimes, c’est bel et bien cette résistance à la leptine qui stimule l’accumulation anarchique des graisses et conduit à une totale incapacité à s’en débarrasser.
Merci beaucoup pour toutes ces informations, beau travail.