Les molécules de la vie de A à Z : LE ZINC

Le zinc est un micronutriment essentiel, nécessaire à plus de 300 différents processus biochimiques, y compris la synthèse du patrimoine génétique et des protéines, la croissance des cellules, l’immunité, la fertilité et la cicatrisation. Cet oligoélément est absolument indispensable à la perception du goût et de l’odorat, au fonctionnement de la thyroïde et
au métabolisme de l’insuline, hormone régulatrice du sucre sanguin.

Le zinc n’est présent dans le corps qu’en quantités très faibles et ne peut être stocké par l’organisme. Le pancréas, la prostate et les glandes mammaires sont des organes particulièrement exigeants en apport constant en zinc, la déficience étant souvent associée au diabète, à l’infertilité et même aux certains cancers.

L’importance capitale du zinc dans le renforcement du système immunitaire, la cicatrisation des plaies, le traitement de l’acné, la protection de la prostate et la maturation sexuelle n’est plus à démontrer.

Quoi de neuf ? La science en parle ! 13 études cliniques ayant portées sur 966 participants et 2 essais de prévention sur 394 sujets démontrent que la prise de zinc est associée à une réduction significative de la durée et de la gravité des symptômes du refroidissement. La prise simultanée de 1000 mg vitamine C et de 10 mg de zinc chez les patients atteints de rhume réduit la durée de l’écoulement nasal (rhinorrhée) tout en atténuant l’ensemble des manifestations de cette maladie infectieuse.

Doté d’un effet antidépresseur, le zinc peut être utilisé en tant qu’un traitement d’appoint des troubles de l’humeur. Actuellement, les chercheurs explorent l’action du zinc sur l’absorption cérébrale de la sérotonine, neurotransmetteur essentiel du bien-être et de bonne humeur. La prise de zinc atténue la sévérité de la maladie alcoolique du foie et de l’hépatite C. Cet oligoélément rétablit la fonction de la barrière intestinale réduisant ainsi l’entrée des toxines dans le sang. En diminuant la production de cytokines pro-inflammatoires, le zinc apaise l’inflammation des tissus du foie et protège les hépatocytes de la mort prématurée.
Le zinc freine la conversion de la testostérone (hormone mâle) en dihydrotestostérone, substance nocive pour la prostate. Il inhibe également la prolifération des microbes dans le liquide prostatique tout en réduisant les symptômes de la prostatite (infection de la prostate).

Bon à savoir :
• Les huîtres du Pacifique et le foie du veau sont les aliments les plusriches en zinc
• L’assimilation du zinc est plus élevée à jeun que pendant le repas.
• Le fer, l’aspirine, la pilule et l’alcool entravent l’absorption intestinale du zinc.
• La prise prolongée de zinc peut provoquer une carence en cuivre.

Références :

  1. Mohommad MK, Zhou Z, Cave M, Barve A, McClain CJ. Zinc and liver disease. Nutr Clin Pract. 2012 Feb ; 27(1):8-20.
  2. Kelleher SL, McCormick NH, Velasquez V, Lopez V. Zinc in specialized secretory tissues: roles in the pancreas, prostate, and mammary gland. Adv Nutr. 2011 Mar;2(2):101-11. Epub 2011 Mar 10.
  3. Singh M, Das RR. Zinc for the common cold. Cochrane Database Syst Rev. 2011 Feb 16;(2):CD001364.
  4. Maggini S, Beveridge S, Suter M. A Combination of High-dose Vitamin C Plus Zinc for the Common Cold. J Int Med Res. 2012;40(1):28-42.
  5. Levenson CW. Zinc: the new antidepressant? Nutr Rev. 2006 Jan;64(1): 39-42.

Les nutriments mentionnés dans cet article :

Zinc : Stimule le système immunitaire. Indispensable à la croissance. Améliore la fertilité masculine.

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