Les trois plantes fondamentales du foie

Artichaut, Chardon-Marie, Chrysantellum… Trois plantes bien connues, mais dont on ignore toutes les vertus. Redécouvrez ces précieuses alliées qui donnent un coup de fouet au foie fatigué.

L’artichaut (Cynara scolymus) 

Lorsque le foie est saturé d’impuretés, il fonctionne moins bien et rend plus difficile la digestion des graisses et l’élimination des toxines. L’artichaut permet d’augmenter la sécrétion de bile, ce qui va décrasser le foie et relancer son action de filtrage. La bile, quant à elle, permet d’activer les mouvements harmonieux des intestins et de favoriser ainsi l’évacuation des selles.

Ami du cœur et des vaisseaux, l’artichaut empêche la production du cholestérol par le foie, réduisant jusqu’à 18,5 % son taux sanguin. Riche en fibres alimentaires (solubles et insolubles), il favorise la croissance de bonnes bactéries dans l’intestin et influence positivement le taux du sucre sanguin. On reconnaît également à l’artichaut la propriété de stimuler l’appétit et de favoriser le travail des reins. C’est un aliment alcalinisant qui rééquilibre les effets acidifiants d’une alimentation trop carnée, trop grasse et trop arrosée.

Le chardon-Marie (Silybum marianum) 

Le chardon-Marie est une plante épineuse très proche de l’artichaut. Elle renferme plusieurs molécules très particulières, communément appelées « silymarine ». La silymarine stimule la sécrétion de la bile et favorise son écoulement. Rappelons qu’un écoulement régulier de la bile est important en cas de mauvaise digestion des corps gras ou de faiblesse des muscles du côlon.

La silymarine protège les cellules du foie contre l’intrusion de nombreuses substances nocives issues de l’alcool, des pesticides, des solvants, des champignons vénéneux et de nombreux médicaments. Elle permet de régénérer les cellules endommagées du foie, tout en favorisant le fonctionnement des cellules saines. La prise de silymarine ralentit l’évolution de la cirrhose et permet d’accélérer la guérison des hépatites quelque soit leur origine (toxique, infectieuse ou alcoolique). Finalement, le chardon-Marie est l’une des rares plantes qui atténue les effets néfastes des radiations ionisantes émises lors d’une radiothérapie.

Le chrysantellum (Chrysantellum americanum) 

Le chrysantellum s’avère souverain contre la digestion paresseuse, contribuant à soulager les lourdeurs après le repas. Il joue un rôle détoxifiant du foie, notamment en cas d’excès alimentaire, d’hépatite virale ou d’intoxication médicamenteuse. Le chrysantellum permet également d’éliminer plus rapidement l’excès d’alcool, réduisant considérablement sa nocivité.

Un apport en cette herbe renforce la résistance des capillaires et augmente la tonicité des parois veineuses. Il apaise donc les jambes lourdes, réduit les sensations de fourmillement aux mollets et contribue à la résorption rapide des œdèmes. Le chrysantellum est une plante unique qui préserve le réseau fragile des petits vaisseaux de la rétine (tissu situé au fond de l’œil). Il pourrait donc améliorer la vision des patients souffrant d’une maladie oculaire sérieuse causée par le diabète : la rétinopathie diabétique. Enfin, le chrysantellum dissout les micro-calculs rénaux et biliaires, tel est l’anti-lithiasique naturel d’excellence.

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