Similia similibus curantur : Les semblables soignent les semblables !

Tout savoir sur la Gymnema sylvestre

La théorie des signatures suggère que la nature donne des indices qui permettent de reconnaître la valeur de la plante médicinale. «Les semblables soignent les semblables», disaient nos ancêtres. C’est donc une similitude de forme et de couleur qui servirait d’indicateur de la vertu phyto-thérapeutique présumée. Ainsi, de par son incroyable ressemblance avec le cerveau, la noix de Grenoble améliorerait les fonctions cérébrales. La pulmonaire serait bonne pour les poumons, vu les marbrures de ses feuilles. La chélidoine, dont la couleur orangée de la sève représente la bile, soignerait les problèmes hépatiques, tandis que la racine de gingembre avec sa forme phallique serait une puissante source de virilité! Semblable à la colonne vertébrale, la tige de prêle des champs remédierait aux maux de dos et le saule blanc soulagerait des maladies aggravées par l’humidité et le refroidissement. La coupe de carotte représente une pupille oculaire… et c’est bon pour les yeux!

En découvrant la sérotonine (noix), la digitaline (digitale), l’aspirine (seule blanc), le chelidonine (chélidoine), le bêta-carotène (carotte) et d’autres substances pharmacologiquement actives, la science approuve la crédibilité de la théorie des signatures. Chacune de ces plantes porte en elle «l’empreinte» d’une maladie, il suffit simplement de la déchiffrer pour en tirer des bénéfices!

Le Gymnema sylvestre est une plante grimpante originaire des forêts tropicales de l’Inde et du nord de l’Australie. En mastiquant ses feuilles, on perd la capacité de ressentir la saveur sucrée pendant plus d’une heure. En effet, son principe actif (acide gymnémique), entre en compétition avec le sucre au niveau des récepteurs du goût dans la bouche. Il supprime alors la perception des saveurs douces en remplaçant celles-ci par un goût fade et insipide. Le Gymnema sylvestre maîtrise le besoin maladif pour la nourriture sucrée et l’appétit excessif.

Tout savoir sur la Gymnema sylvestre :

En neutralisant la perception sucrée dans la bouche, pourrait-il avoir le même effet sur l’organisme entier? Et bien… Tant la théorie des signatures, que la science moderne confirment son action réelle sur le métabolisme du sucre sanguin!

Les molécules bio-actives de Gymnema sylvestre stimulent et régénèrent les cellules « bêta » du pancréas, cellules-productrices de l’insuline. Une sécrétion accrue de l’insuline contribue à baisser le taux de sucre sanguin. L’hémoglobine glyquée s’en trouve réduite, conduisant au meilleur contrôle glycémique.
Administré en combinaison avec un hypoglycémiant oral (médicament qui réduit le taux du sucre sanguin), le Gymnema sylvestre pourrait diminuer la dose thérapeutique nécessaire aux diabétiques de type II. Grâce à cette plante, certains patients sont capables de maintenir la glycémie sans recours aux médicaments classiques!

«Tout est poison, rien n’est poison, seule la dose fait la différence», disait Paracelse. La posologie recommandée de Gymnéma sylvestre oscille entre 400 et 600 mg par jour. Un dosage plus élevé en cas de diabète peut entraîner de conséquences graves.

Les nutriments mentionnés dans cet article :

Gymnema sylvestre : Réduit le taux du sucre sanguin, favorise l’amaigrissement.

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