La vie contemporaine induit un état de stress chronique auquel notre organisme a bien du mal à s’adapter. Le marqueur de ce stress est le cortisol qui a une fonction bénéfique, régulant les dysfonctionnements que provoque le stress. Mais si sa sécrétion est permanente il devient nocif, ayant les mêmes effets que la cortisone, médicament qui lui doit son nom et qui fait des ravages si sa consommation perdure.
Quand l’organisme est submergé par le stress
Quel que soit la cause du stress, personnelle ou professionnelle, s’il devient chronique les voyants biologiques de notre organisme passent au rouge, dévorant notre potentiel énergétique. Cette agression continue qui nous submerge provoque quantité de désordres physiologiques :
- Grande fatigue générale
- Immunodépression
- Insomnie
- Anxiété, irritabilité
- Fléchissement des capacités cognitives
- Troubles du comportement alimentaire
- Fragilité émotionnelle
- Involution de la libido
Pour prendre une image, l’organisme prend feu. Heureusement, nous avons un pompier : le cortisol.
Cascade endocrinienne
En réponse à un état de stress permanent se produit un phénomène endocrinien en cascade. Notre hypothalamus sécrète de la corticolibérine qui active la sécrétion par l’hypophyse d’hormone adénocorticotrope qui stimule à son tour à distance la sécrétion de cortisol par les surrénales.
Les surrénales sont deux petites glandes en forme de croissant qui coiffent nos deux reins. Chaque surrénale comprend en sa zone centrale la médullosurrénale qui sécrète l’adrénaline, recouverte par la corticosurrénale qui sécrète le cortisol surnommé « hormone du stress » car il joue un rôle majeur dans l’apaisement du système nerveux central mis à mal en état de stress.
Le cortisol est essentiellement un puissant anti-inflammatoire qui neutralise les prostaglandines, les leucotriènes, les thromboxanes et les cytokines sécrétés en excès quand l’organisme s’emballe en état de stress. Malheureusement, si le stress se prolonge trop longtemps, la quantité de cortisol que concentre le plasma sanguin devient trop importante et il devient toxique.
Quand le pompier devient pyromane !
Pour reprendre la métaphore du pompier/cortisol qui permet d’éteindre le feu, au sein de l’organisme, entretenu par un état de stress chronique, quand l’incendie se prolonge cette bénéfique hormone corticosurrénale disjoncte et devient pyromane. Le remède (cortisol) est alors pire que le mal (stress). L’excès de cortisol a les mêmes effets secondaires que l’excès de cortisone qui lui doit son nom :
- Rétention d’eau importante
- Prise de poids conduisant à l’obésité
- Syndrome de Cushing (gonflement du visage)
- Ulcère gastrique, colite
- Ostéoporose
- Fonte musculaire
- Fibromyalgie
- Hypertension
- Risque accru d’accidents cardiovasculaires
- Sensibilité accrue aux maladies infectieuses
Ces problèmes sont réversibles si l’état de stress diminue et à plus forte raison disparaît. Une rétroaction du cortisol s’opère. Les corticosurrénales envoient un message à l’hypophyse et à l’hypothalamus de réduire leur synthèse d’hormone adénocorticotrope et de corticolibérine. Et tout rentre dans l’ordre dans une « paix » thérapeutique restaurée.
Ginseng : le remède idéal
Une équipe de biologiste coréens de l’Université de Taegu a expérimentalement démontré la fonction régulatrice du ginseng dans la sécrétion d’hormone de croissance, de testostérone et de cortisol. (1)
Ginseng coréen, il est utile de le mentionner. C’est la raison pour laquelle NutriLife a sélectionné précisément un extrait de ginseng d’origine coréenne dont le titrage en ginsénosides est garanti.
Références :
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