Notre intelligence est semblable à notre force physique. Certains naissent plus affaiblis, d’autres viennent au monde avec une force herculéenne. Il est cependant évident qu’un entraînement régulier et qu’une alimentation saine permettent d’améliorer nettement les performances physiques. Il en est de même et même plus que vous imaginez pour nos capacités intellectuelles ! En réalité, l’environnement et la nutrition ont une importance cruciale sur le quotient intellectuel (QI).
Notre cerveau est une des architectures les plus complexes de l’univers qui doit être constamment alimentée. Plus d’un quart de l’oxygène inspiré est destiné uniquement aux besoins des myriades neuronales. Le glucose, premier combustible du cerveau, constitue la source énergétique essentielle à la transmission de l’ensemble des influx nerveux. Les graisses, notamment les phospholipides et les acides gras essentiels, protègent et isolent les cellules nerveuses en accélérant la vitesse de la messagerie neuronale. Les vitamines et les oligoéléments sont impliqués dans la production des neurotransmetteurs, maillons communicatifs entre les cellules nerveuses. Bref… gourmand, notre cerveau est exigeant ! Ainsi, pour que la matière grise soit au mieux de sa forme, il est primordial de privilégier quelques aliments-clés.
DHA-oméga 3
Acide gras essentiel rare, le DHA-oméga 3 est fabriqué par l’organisme qu’en quantités extrêmement faibles. Constituant fondamental des cellules nerveuses, cette molécule est directement impliquée dans la création des fonctions cérébrales et visuelles. Les femmes enceintes qui consomment des poissons riches en DHA-oméga 3 participent étroitement au bon développement des futurs bébés. Leurs nouveau-nés ont une meilleure intelligence verbale/ linguistique et un contient intellectuel (QI) plus élevé. Il semble également que le lait maternel riche en DHA-oméga 3 serait meilleur pour les nourrissons, qui développaient des fonctions cognitives supérieures, auraient une meilleure acuité visuelle et seraient épargnés de l’hyperactivité. Les petits enfants qui, à l’âge de 3 ans, mangeaient plus de poissons gras avaient, à l’âge de 8 ans un QI supérieur par rapport aux bambins qui privilégiaient des gras saturés et des sucrés raffinés.
Qu’en est-il des adultes ? La consommation de DHA-oméga-3 aiderait à construire une zone très précise de la matière grise (l’hippocampe), une région impliquée dans la mémoire. Cet acide gras stimule la neurogénèse, ou la croissance de nouvelles cellules cérébrales et de leurs prolongements, ainsi que la neuroplasticité, ce qui permet aux neurones de se connecter de nouvelles façons, formant de nouveaux réseaux et facilitant l’acquisition de nouvelles informations. Un apport régulier en DHA-oméga 3 augmente, entre autres, la concentration d’acétylcholine, neurotransmetteur nécessaire à l’apprentissage, à la mémorisation et à la concentration. Il permet également d’épargner les cellules nerveuses de la mort prématurée. Pris durant 24 semaines, le DHA-oméga-3 limite le déclin des capacités intellectuelles, notamment chez les personnes âgées. A la fin de l’étude, les seigneurs ayant consommé ce supplément ont démontré des bien meilleurs potentiels cérébraux, notamment des capacités d’apprendre de façon visuelle/spatiale ainsi que de mémoriser plus rapidement.
Booster son QI, avoir les idées claires et une mémoire d’éléphant ? « Que l’aliment soit ton seul médicament » disait Hippocrate ! Ajoutez plus de poissons riches en DHA-oméga-3 (saumon, truite, sardine, maquereau, anchois) dans votre menu ou bien, optez pour un supplément ultraraffiné si l’alimentation en demeure carencée.
Les nutriments mentionnés dans cet article :
DHA-Omega 3 : Indispensable au bon fonctionnement du système nerveux et à l’acuité visuelle.
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